Par Thomas KOSSI
Bangui 22 juin 2021—(Ndjoni Sango): La pensée centrafricaine fait comprendre que l’on ne peut devenir quelqu’un que par une autre personne humaine. Ce lien joue un rôle indispensable. Cependant, est-ce que tout le monde l’applique comme on le veut ?
Entrons dans la famille des scolaires filles. L’on se rend compte que ce genre de citoyens jeunes adore ce passage qui fait avancer ou fait mourir. Car, voir les lycéennes se rendre dans leur institution d’apprentissage, elles se retrouvent à deux, trois sinon plus, pour discutailler. De quoi exactement ?
Seul le groupe indiqué peut répondre à la question. Seulement, l’on se rend compte évidemment, que l’amitié chantée par ces beautés du pays, leur vaut et le bien et le mal.
Aujourd’hui, à 11ans sinon au-delà, l’on va dans un collège ou lycée. Et les causeries amicales entre les apprenantes vont en longueur où en largeur. Bien sûr, tout se dit parfois entre des amies. La conversation qui se mène allègrement entre camarades, ne renferme que la sainteté ?
Il est difficile de donner une réponse qui tienne. Mais on cause quand même, et parfois, on parle de ce qu’il ne faut pas. C’est dans cette possibilité que l’on peut crier, car la vie des filles mineures tombe rapidement dans le pot-bouille.
Ces mineurs se jettent dans l’incalculable qui fait pleurer des familles entières, tant, le fruit vert sera sortie du bon chemin. La justice s’en mêle alors et le désordre social s’implante au regret de tous.
Or, l’amitié à laquelle tout le monde accède, depuis le plus petit jusqu’à un âge avancé, sert de tremplin aux uns et autres, de parcourir la vie terrestre. La bonne amitié coule vers une source où l’eau est agréable à consommer.
La pire des amitiés au contraire, conduit, on ne sait jamais, au feu ou à la fosse dont y revenir coûte implacablement cher. Le plus souvent, nombre de concitoyennes filles ou filles jeunes se laissent entraîner dans ce fourre-tout, ce qui empeste l’atmosphère.
Il serait judicieux que les radios de la place, les ONG en exercice dans le pays, et les autres institutions travaillant pour la jeunesse, se payent le tarif gros devant conduire cette jeunesse, en particulier les filles de tout âge, qui gagneront correctement dans leur parcours d’ici-bas.
Leur joie pour ouvrir leurs jambes pour le plaisir simple, leur sera proscrite; elles ouvriront beaucoup plus les jambes dans la mesure du possible dans les cahiers et manuels scolaires.