Par Kizer MAÏDOU
Bangui 17 août 2021-(NDJONI-SANGO) : Le secteur de l’éducation en République centrafricaine est encore en bas de l’échelle, contrairement aux autres pays de la région. La banque mondiale dans son cahier économique, a fait mention de cela, les dépenses publiques consacrées à l’éducation sont très faibles.
Elles sont extrêmement maigres et demeurent relativement consistantes au fil de temps. Ce qui justifie que la République centrafricaine investit en minime dans le domaine de l’éducation. Pour illustration en 2019, les dépenses dans le secteur de l’éducation ne représentent que 1,6% du produit intérieur brut (PIB) et 13,3% des dépenses publiques annuellement dégagées qui s’élèvent à 37 millions de dollars.
Ces chiffres sont nettement inférieurs aux pays de la CEMAC, FCV (Fragilité, Conflit et Violence) et ASS (Afrique Subsaharienne), respectivement 3,1% et 16% (CEMAC), 4,1% et 16% (FCV) puis 4,3% et 18% (ASS).
Ces chiffres le place nettement inférieur à d’autres pays du continent. En cette même année, les dépenses publiques par élève au niveau du primaire ne sont que de 17 dollars soit 9350 FCFA par élève par an, ce qui revient à 3,9% du PIB par habitant dénombré en PPA.
Nonobstant ce chiffre, la majorité des écoles primaires publiques ne reçoivent pas l’appui financier du gouvernement, ce qui fait que la quasi-totalité des salaires des enseignants communautaires sont prises en charge que par les parents d’élèves. Seulement, environ 37% des salaires des enseignants du primaire publique sont payés par le gouvernement, cependant, la majorité des écoles n’ont pas de matériels de fonctionnement et ne reçoivent pas de fonds de fonctionnement pour fonctionné correctement.
Toutefois, il faut noter que ces conditions dues à un manque de volonté politique, assujetties à la crise militaro-politique, fait que la position de la République centrafricaine demeure encore et toujours inférieure aux pays de comparaison.