Par Thomas KOSSI
Bangui 1er septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Comme on le dit le plus souvent, chaque chose a son temps. Ce temps de tergiversation est à son terme, on passe à la destruction des bâtiments construits à des centaines de milliers et à des millions de CFA. Pourquoi en sommes-nous là ?
La pensée nationale laisse croire que la zone que l’on travaille pour le moment, a un arrêté ministériel. Il sera une zone réservée pour l’environnement dont la date fait du chemin. Car à l’époque de Samba-Panza, des occupants ont été sommés par des sensibilisations à libérer les lieux occupés anarchiquement. Malheureusement, cette étape n’a point été entendue comme on l’espérait.
Des familles, individus et autres se sont mis à travailler à contrario dans le sens que nous déplorons en ces heures-ci. Cela veut dire que le texte officiel n’a pas été honoré par des filles et fils du pays. Voilà pourquoi, les bâtisses élevées sont en train d’être démolies en ces moments.
Contrairement, ces travaux mis en œuvre, constituent des occasions de discours de n’importe quelle tournure. Tant des membres de la communauté se plaisent à regarder tout avec l’œil de critique. Pour nombre de Centrafricains, le chef de l’Etat serait en train de voir son 3e mandat revenir en force. D’autres encore disent mieux, que le parti au pouvoir cherche le ciel pour faire dire que le pays avance. Mais en réalité, que se passe-t-il exactement ?
Des indiscrétions laissent comprendre que le chef de l’Etat reste rigide sur le principe. Il ne sera guère tolérant même si c’est à lui-même le terrain qui tombe sous le coup des Caterpillar faisant tomber les supers habitations coûteuses. L’homme aura vu et su qu’il y a des terrains mis à la disposition de tous pour faire avancer le pays.
La troupe théâtrale de Linga a passé des temps pour homologuer là-dessus sur cette zone réservée. Le premier citoyen a planté des arbres comme il convient ce 20 août 2020. Alors, pourquoi ne pas respecter la loi qui est la nôtre ?
Faisons attention à tout ce que nous faisons pour le pays. Si la Belle Vue doit apparaître comme il faut, respectons la règle et la République marchera comme il revient à la normale, c’est-à-dire, la démocratie parfaite.