Par Kizer MAIDOU
Bangui 27 Septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Le Centrafrique, à l’instar d’autres pays d’Afrique, a un incroyable talent dans le domaine artistique. Wilfried Wililoko est ce jeune centrafricain qui, à l’aide de fil électrique métallique, fabrique des objets pour les vendre sur le marché. Un métier qui lui permet aujourd’hui de joindre les deux boues de la vie.
A l’aide des fils électriques métalliques, Wilfried fabrique des bracelets, jouets voire certains objets qu’il met sur le marché. Un métier qu’il a débuté dès le bas âge, mais en grandissant, ce dernier s’implique davantage pour gagner sa vie. Wilfried a hérité ce métier artistique auprès de Vianney Wililoko qui n’est autre que son grand-frère.
A l’âge de 11 ans, le jeune Wilfried commençait à apprendre comment fabriquer ces objets, les matières et le circuit de vente. En apprenant sur le tas, Wilfried a développé aujourd’hui tous ces potentiels pour gagner sa vie.
Aujourd’hui, le jeune Wilfried fabrique des jouets : Hélicoptères, motos, voitures, monuments et autres. A travers ces pièces, il gagne humblement sa vie. Pour 2 mètres de fils électriques payés sur le marché à valeur de 1000 FCFA, l’homme à la main magique peut fabriquer deux pièces et le vend allant à hauteur de 5000 F « prix unitaire » jusqu’à 13.000 FCFA. Souvent, les prix sont fixés en fonction des objets et à la dimension des réalisations.
Avec plus de 20 ans d’expérience, le jeune homme de plus de 35 ans a créé un circuit de vente de relation en relation pour évacuer ses produits. De fois, les pièces sont fabriquées sur commande ou vendues aux traditionnels partenaires qui s’intéressent à ses œuvres. Jamais Wilfried n’a fait une exposition de ses œuvres.
Les revenus de ce travails manuel permet à Wilfried qui loue une maison de pouvoir payer ses loyers, s’occuper de sa famille et répondre a certains de ses besoins. Ce qui lui va bien :
« C’est un métier qui me permet aujourd’hui de mieux vivre, d’être indépendant. Grâce à ce métier, je paye mon loyer, de quoi à manger et de bien m’occuper de ma famille. Tout tourne autour d’une bonne organisation », nous a-t-il confié.
Pour réaliser ces grands projets à savoir mettre en place un atelier afin de transmettre son savoir-faire à une génération future, Wilfried sollicite de la part du gouvernement de son pays et des partenaires aux développements, un soutien financier. Pour lui seul à son niveau, son projet ne sera pas réalisable.