Par Thomas KOSSI
Bangui 6 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Au jour le jour, la coopération internationale ne cesse de faire des gestes de soutien national à tous ceux qui sont habiletés à en percevoir. Mais en réalité, ces manifestations d’altruisme servent-elles à faire avancer le pays comme on le veut démocratiquement ?
Telle est la question que le monde se pose à chaque fois qu’on entende dire que cela se fasse. Car, il ne se passe pas un seul jour où les radios, presse écrite et en ligne couvrent de tels évènements. Mais comment se fait-il que l’état des routes, entre autres, de la capitale laisse à désirer ?
En sortant de Bangui pour se rendre vers le nord, l’Avenue de l’Indépendance située entre la maison de Patassé à Fouh et le lycée de Gobongo, le tronçon entre Marabéna et l’aéroport Bangui M’poko, les ronds- points des Martyrs et les Nations Unis sur l’Avenue de France, l’Avenue David Dacko qui mène vers M’Baiki, toutes ces voies déshonorent la République centrafricaine. Et cela 63 ans après la proclamation de cette République centrafricaine ! Est-ce dire qu’après le départ des Occidentaux du pays, nous n’avons et n’aurons rien fait ?
On pense que la manifestation de cette journée combien nationale du 1er décembre prouve que nous avions, après que les maîtres sont partis, démontré que nous étions au-dessus de capables. Devant de tels déboires, échecs des routes qui facilitent la communication entre les populations internes, que dirons-nous avec cette inertie qui dépasse l’entendement humain?
Et pourtant, des multiples partis se créent, des associations se mettent en place, des sociétés civiles sont les premières à se prononcer sur ceci et cela, l’on semble rester sur place. Jusque à quand ? Que le Fils de l’homme revienne avant que l’on déclenche ce qui va donner du plaisir à tout un chacun ? Tenons-y et nous verrons ce qu’il y aura à faire.
Soyons fermes et appliquons ce que l’on entend par « Respect de la diplomatie internationale », et la réelle assistance nous sauvera de cette machine de faiblards. Tant, ce que nous reprochons aujourd’hui aux « Moundjou »d’hier, fera nos vifs bonheurs d’aujourd’hui, de demain et de l’avenir lointain. Ne dira-t-on pas que la fête nationale a belle et bien réussie?