Par Cyrille YAPENDE
Bangui 24 février 2022—(Ndjoni Sango) : Le Premier ministre Felix Moloua a fait le point ce 21 février 2022 avec ses partenaires, l’Union européenne et la MINUSCA, sur l’appui aux élections locales et le prochain dialogue républicain. Cette rencontre intervient dans un contexte où le gouvernement centrafricain a besoin des financements de ses partenaires pour faire face aux défis économiques.
La République centrafricaine amorce actuellement la dernière ligne décisive de son histoire avec la tenue prochaine du dialogue républicain au mois de mars prochain et les élections locales au cours de l’année 2022. Pour les meilleures organisations de ces rendez-vous, le gouvernement centrafricain sollicite les appuis technique et financier de ses partenaires dont la MINUSCA et l’Union européenne.
L’objectif de cet échange, d’après le gouvernement, est de faire le point sur l’appui sur multiforme que pourraient apporter les partenaires de la République centrafricaine, notamment, l’Union européenne et la Minusca, en vue de l’organisation des élections locales et du dialogue républicain en perspective.
Pour ses partenaires au développement, le retour de la paix et de la stabilité en Centrafrique passe, inéluctablement, par un dialogue franc et consensuel ainsi que la mise en œuvre d’un processus électoral crédible, a indiqué Douglas Darius Carpentier, Ambassadeur de l’Union européenne en Centrafrique.
Denise Brown, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, était également aussi présente à cette rencontre. Elle a réitéré la position de son collègue de l’UE sur le dialogue franc et consensuel.
Il est à rappeler que le Président du comité d’organisation du prochain dialogue dit républicain, Obed Namsio, a déclaré que toutes les conditions sont réunies pour que cette assise républicaine se tienne avant la fin de mars. Mais d’après des sources proches du Premier ministre, le trésor public fait face à un problème financier lui permettant de financer l’intégralité du budget de ce dialogue.
« La rencontre du Premier ministre avec l’Union européenne et la Minusca est un plaidoyer de soutien financier et technique du gouvernement vers ses partenaires », a conclu cette gentille source sous couvert de l’anonymat.