Par Cyrille YAPENDE
Bangui 26 février 2022—(Ndjoni Sango): Dans une déclaration conjointe signée le 24 février 2022, l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) et le Réseau des Médias Communautaires de Centrafrique (RMCC) , se sont désolidarisés de la commission mise en place pour organiser les élections des professionnels des médias dans les institutions républicaines, à savoir : la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance et le Conseil Economique Social.
Ces derniers temps, les différentes entités que composent certaines institution de la République, organisent en interne les élections des personnes qui devraient les représenter. Pour les représentants des médias à la Haute Autorité chargé de la Bonne Gouvernance et le Conseil Economique Social, le ministre de la Communication a mis en place une commission d’organisation desdites élections sans intégrer au sein de ce comité l’UJCA et le RMCC.
Face au refus du ministre de la Communication et des médias, les deux organisations qui chapotent l’incorporation des médias en Centrafrique, ont pris position dans une déclaration conjointe, pour exprimer leur désarroi devant le comportement de ce membre du gouvernement.
« Nous avons été désagréablement surpris de la désignation de certains des membres de cette Commission et le refus manifeste d’intégrer au sein de ladite commission l’UJCA en sa qualité d’organisation faitière des organisations des professionnels des médias en Centrafrique (RMCC), qui regroupe à ce jour, plus d’une cinquantaine de radios, employant plusieurs professionnels des médias », ont-ils dit dans une note d’information.
Dans cette même note d’information, ils ignorent pour quel motif cette prise de position à l’endroit de nos organisations ; alors qu’en tout temps, les deux organisations ont été pleinement associées à tous les processus d’élections en la matière. « En participant ex qualité à cette commission, nous osons croire, apporterait de crédit aux élections et partant minimiserait les éventuelles contestations.
Par conséquent, et pour les motifs ci-dessus exposés, « nous nous désengageons de toute décision qui pourront suivre ces élections que nous qualifions contraires aux principes de bonnes gouvernances démographiques », ont-ils ajouté.
Enfin, ils sollicitent l’annulation « pure » et « simple » de ces élections et tentent à disposition pour que la raison prenne le dessus. Selon eux, dans l’espoir de parvenir à un équilibre et d’éviter ainsi toute procédure contentieuse par la suite.