Par Mamadou NGAINAM
Bangui 27 février 2023—(Ndjoni Sango): Les nombreux conflits qu’a subi la Centrafrique n’ont toujours pas servi de leçon aux hommes politiques assoiffés de pouvoir. Nous revoilà encore retomber dans la même crise militaro-politique avec de nouveaux groupes rebelles qui sèment la terreur dans certaines provinces de la République centrafricaine.
Les Centrafricains souffrent depuis un moment de la mauvaise gouvernance de la part de certains dirigeants de ce pays, qui jusqu’à lors ne sont toujours pas satisfaits des souffrances infligés aux filles et fils de ce pays. De nombreux ménages ont perdu des parents qui leurs sont chers et des matériels sans oublier la fissure du tissu économique avec la faillite de certaines entreprises privées et paraétatiques.
Toutes ces atrocités commises par certains leaders politiques à la population centrafricaine ont laissé des traces inoubliables. Si aujourd’hui, la Centrafrique qui était bien avant un pays prospère où l’on vivait en paix et la quiétude est aujourd’hui réputée avec les groupes armés, c’est la faute à ceux qui sont censés nous diriger ou encore à ceux qui sont appelés les opposants qui sont prêts à sacrifier l’intérêt du peuple pour les leurs.
Des nombreuses minuteries enregistrées ; des coups d’Etats à répétition et des tentatives de déstabilisation du pouvoir par certains leaders politiques de l’opposition en complicité avec les troupes rebelles composés des mercenaires, sont entre-autres les souvenirs douloureux que ces politiciens peuvent servir à la génération et la progéniture.
Tous ces malheurs devraient normalement servir de leçon à ces hommes politiques mais l’on se rend compte qu’ils s’en foutent de ce qui pourrait arriver à ce pays et son peuple. Tel est le cas de la reprise des hostilités et des violences armées ces derniers temps dans certaines régions de la République centrafricaine.
Ne sont-ils toujours pas contents de saigner ce peuple souverain qui a tant souffert à cause de leur torture? N’est-ce pas le temps pour cette classe politique de chercher à mettre fin à cette hémorragie dont elle est à l’origine ? Les cris de cœur des Centrafricains ; la main tendue du gouvernement aux groupes armés ; les nombreux dialogues pour la paix et la cohésion sociale ne suffisent toujours pas à ces gens de cesser les hostilités ?
Avec ce rythme de la recrudescence des violences armées à l’intérieur du pays va compromettre les nombreux efforts pour un retour définitif de la paix. Quel serait alors l’avenir du peuple Centrafricain face à cette situation ?
