Par Marly Pala
Bangui 24 mars 2023—(Ndjoni Sango): En vue de pousser les femmes et filles à s’intéresser à la science, plusieurs étudiantes venant des différents départements de l’Université de Bangui et Gutschool, ont pris part à une conférence-débat organisée par l’Agence Universitaire de la Francophonie le vendredi 24 mars, à l’occasion de la semaine de la francophonie.
Le 21ème siècle est la période dans laquelle, la science évolue à grande échelle. Cependant, si l’on fait le sondage, on se rend compte que la majorité des personnes qui s’intéressent à la science, sont du sexe masculin. Et on y trouve très peu de femmes.
Malgré les mécanismes mis en place dans le but de pousser les femmes qui étudient à s’y intéresser, le taux des scientifiques féminins reste encore faible. Cette dans cette optique qu’une conférence-débat a été organisée à l’occasion de semaine de la francophonie à l’intention des étudiantes.
Selon Docteur Josette Gila Ababikoumossali-Mbesso, enseignante chercheuse au département des mines et géologie à l’Université de Bangui, la science évolue tellement, mais très peu de femmes s’y intéressent.
«Nous avons des femmes dignes, braves et intelligentes mais qui ne s’intéressent pas à la science. C’est pourquoi nous avons organisé ces séries de conférence pour leur pousser et poursuivre leur chemin à travers la science à travers des multimédias et plusieurs autres moyens de digitalisation. Car, une femme peut faire mieux au monde que de rester à la maison. Nous avons choisi la semaine de la francophonie afin de sensibiliser ces dernières de savoir que le français devient indispensable à partir de la science. Ce qui revient à dire qu’avec leur compréhension de la langue, elles peuvent facilement accéder à la science », a-t-elle expliqué.
Cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre de semaine de la francophonie dans laquelle, de diverses activités seront au rendez-vous tant au niveau national et à l’international.