Par Marly Pala
Bangui, le 19 avril 2023—(Ndjoni Sango). Les mines plantées par les groupes armés dans les régions de la Nana-Mambéré continuent de semer la désolation et empêchent la libre circulation des personnes et biens. A cela, le Groupe de Travail de la Société Civile, appelle le gouvernement à trouver des moyens pour mettre hors d’état de nuire, ces différents groupes armés.
La République centrafricaine a connu pendant de nombreuses années, des crises sécuritaires sanglantes. Ces conflits armés ont laissé des traces méprisables pour la plupart des centrafricains, vivant dans les villes intérieures du pays. Et en plus des exactions commises, les rebelles ont planté des mines dans les localités de la Nana-Mambéré qui ne cessent de semer la désolation au sein de la population.
Eu égard à cela, le groupe de Travail de la Société Civile appelle le gouvernement à trouver des moyens pour barrer la route à ce phénomène des groupes armés dans le pays. «Ce qui se passe dans les localités de la Nana-Mambéré, de Lim-Péndé et l’Ouham-Péndé, témoigne de ce que les groupes armés ont changé de stratégies. Nous sommes en ce moment dans un conflit asymétrique, de guérilla où l’ennemi se cache et pose des mines. Et à partir de ce moment, l’insécurité se crée. Car, ces mines posées, ne visent pas non seulement les forces de défense et de sécurité, mais, paralysent la circulation des biens et personnes. A cet effet, nous appelons les départements de la défense d’une part et d’autre part, de la sécurité de mobiliser les moyens afin de mettre hors d’état de nuire, ces groupes armés qui occupent ces différentes régions », a lancé Paul Crescent Beninga, porte-parole de GTSC.
Cet appel intervient quelques jours après qu’un véhicule avait sauté sur une mine dans les localités de Niem Yelewa et Ndonguedouane, faisant 3 morts et 5 blessés graves.