Par Alfred YEMETCHIPA
Bangui, 23 mai 2023 – (Ndjoni Sango) : Avec l’afflux des réfugiés soudanais qui viennent augmenter le nombre de la population autochtone, l’accès aux soins de santé devient difficile et les habitants doivent se mettre dans une longue file d’attente pour bénéficier des soins dans la structure médicale dudit secteur dont certains médicaments font largement défaut.
Avec l’arrivée de nombreux réfugiés soudanais, c’est le calvaire pour tous et il faut se réveiller de bonne heure pour occuper les premières places en vue des consultations, mais trouver le docteur approprié c’est difficile et pire carence des médicaments dans les mini pharmacies.
«Nous sommes venus avec mon enfant, nous sommes vraiment malades. Nous avons fui pour arriver ici. Nous avons faim, II n’y a pas des docteurs à Niala. Nous sommes allés à l’hôpital, pas des médicaments. Nous voulons des médicaments. Nos enfants vomissent et font la diarrhée, ils vomissent et ils ont mal au cou», a témoigné une réfugiée soudanaise
II faut dire que l’afflux des réfugiés soudanais à Amndafock a fortement impacté sur la capacité d’accueil de la structure médicale de cette ville dont le nombre des habitants se chiffre à l’heure actuelle à 23.000 habitants.
Par ailleurs les autorités sont appelées à réagir sans attendre en vue d’apporter des appuis multiforme aux femmes et, les enfants déplacés malades sur le territoire centrafricains afin ces derniers puissent se bénéficier des soins appropriés pour se protéger contre les maladies et les mettre hors état de danger.