Par Le Patriote
Bangui, 5 juin 2023 – (Lu pour vous) : Au lendemain de la convocation du corps électoral pour le référendum, certains leaders de l’opposition connus pour leur fourberie légendaire, j’ai cité Tiangaye et l’inénarrable Nguendet, ont fait des sorties médiatiques qui s’apparentent à des chamailleries guerrières appelant à la sédition contre le Président Touadera.
Qui ne se souvient pas des diatribes de Tiangaye en janvier 2012 à Libreville contre François Bozizé, soutenant de facto la coalition Seleka pour se voir rétribué par le poste de Premier ministre. Qui ne se souvient pas de Nguendet qui organisa une marche de soutien au coup d’Etat du 24 mars 2013 et être récompensé comme Président du CNT.
Qui ne se souvient pas du silence de ces deux illuminés sur l’argent des contribuables sorti des caisses du trésor pour entretenir, chaque semaine, les groupes armés pendant la transition. Qui ne se souvient de l’assassinat du sergent-chef Nzako, aide de camp de Nguendet à Bambari par les soudards de Zoundeko sans ce Nguendet puisse broncher préférant d’étaler.
Qui ne souvient pas des sorties de Nguendet à l’ENAM devant un parterre de FACA prêtes à se réengager, à qui il a proférer des insultes et promit aux Selekas et antibalakas de les intégrer dans l’armée. Qui ne se souvient pas des scandales de détournements au CNT impliquant Nguendet dont le dossier est bloqué en justice. Les faits sont têtus.
C’est dire que nous avons à faire à des gens qui s’accrochent à des réflexes rétrogrades et une communication dépourvue de bon sens, sur fond de haine gratuite, persistant à agir comme dans les années 70 et 80, incapables de se réinventer, utilisant des disques usés jusqu’à la trame.
Si tant est que Tiangaye et Nguendet sont populaires, pourquoi ne mobilisent ils pas leurs militants pour un NON dans les urnes, préférant les services des mercenaires, de Darassa et de Noureddine qui charcutaient pourtant les centrafricains.
Honnêtement, que ces quidams cessent avec cette haine viscérale contre FAT, une haine qui les empêche obstinément de comprendre que les centrafricains sont fatigués de la violence, des guerres, des crises artificielles provoquées par ces mêmes leaders de l’opposition de pacotille et soutenues par les intérêts étrangers.
Le centrafricain est préoccupé par l’amélioration de ses conditions de vie, exploiter ses richesses de sous-sol pour accéder à une vie décente, il rêve la tranquillité pour ses enfants, sa femme, ses parents. Dans ces conditions tout discours subversif de Tiangaye, Nguendet ou du BDRC ne peut rencontrer l’adhésion populaire.
En définitive, tant que Tiangaye, Nguendet et le BDRC resteront dans leur bulle, leurs actions de limiteront à des réseaux sociaux et la presse étrangère, friande du sensationnel.