Par Mamadou NGAINAM
Bangui 23 juin 2023—(Ndjoni Sango) : Deux semaines après la convocation du référendum constitutionnel par le président Touadera, plusieurs voix se font entendre du côté de l’opposition pour protester contre la volonté du peuple. Des ultimatums et boycotte contre ce projet de nouvelle constitution ne doivent pas être pris à la légère par les autorités compétentes afin d’éviter une quelconque surprise désagréable de la part des ennemis de la paix.
Le gouvernement fait face depuis un moment à une pression qui ne dit pas son nom. Des menaces lancées par certains leaders d’opposition contre les Centrafricains à l’exemple de Ferdinand Nguendet, François Bozizé, le Collectif des Officiers Libres des Forces Armées Centrafricaines (COFAC) et autres suivie des nouvelles attaques dans la Haute-Kotto par les groupes rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Toutes ces manœuvres ont pour un seul but, barrer la route au projet d’une nouvelle constitution réclamée par le peuple souverain.
Face à toutes situations brulantes qui alertent tous les Centrafricains, le gouvernement de son côté doit nécessairement prendre tous ces agitations en considération et négligé aucune piste afin d’éviter toute surprise désagréable qui pourraient replonger la RCA dans une nouvelle crise sécuritaire.
Le peuple Centrafricain et les autorités locales de différents arrondissements de Bangui et ceux qui habitent dans l’arrière-pays doivent absolument appuyer les Forces de Défense et de Sécurité (DFS), en signalant à travers la ligne verte qui est le 1320, les personnes suspectes dans leurs secteurs.
Cela permettra aux forces de proximité de vite agir avant qu’il ne soit trop tard. Les autorités militaires doivent à leur tour multiplier les patrouilles et le contrôle des pièces d’identité pour que les personnes malintentionnées soient appréhendées pour des nécessités d’enquêtes.