Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 18 juillet 2023—(Ndjoni Sango): La campagne référendaire poursuit son cours sur le terrain du Lycée d’Etat des rapides dans le 7ème arrondissement de Bangui. Cette campagne a permis non seulement au président Touadera de montrer l’importance de ce référendum constitutionnel mais aussi d’apporter des éclaircissements sur ce projet de loi contrairement aux allégations mensongères et non fondées que raconte les leaders d’opposition.
Une multitude de personnes de différentes couches sociales, les leaders des plateformes proches du régime et les autorités locales se sont rendues massivement à ce meeting pour écouter le message du président Touadera.
Cette fois-ci, le chef de l’Etat a clarifié en montrant la nécessité des dispositions inscrites dans cette nouvelle loi mère et sensibilise les Centrafricains à aller massivement aux urnes pour voter OUI au référendum constitutionnel fixé le 30 juillet 2023.
Le président Touadera a rassuré le peuple Centrafricain sur l’importance du référendum constitutionnel et dément les allégations des leaders d’opposition
« Le projet de la nouvelle constitution est la volonté du peuple souverain. J’ai consulté les institutions fortes et ceux avec qui je travaille afin de promulguer cette loi. Dans cette nouvelle constitution, on n’a pris en compte la loi de parité des femmes, la jeunesse, la chambre des chefferies traditionnelles, et bien d’autres avantages. La nouvelle constitution n’exclut pas les Centrafricains d’être président, ministre ou député. Tu peux être binational et devenir ministre, député, ou Directeur général mais pour devenir président, il va falloir renoncer à l’autre nationalité et garder celle de la Centrafrique afin de postuler. L’opposition ne doit pas tromper le peuple Centrafricain ni véhiculer les messages de haine sur les réseaux sociaux pour détourner le peuple envers son devoir civique qui est celui de voter les lois fondamentales de son pays », a fait savoir Faustin Archange Touadera, président de la République.
Le président a par ailleurs rappelé à son peuple la durée du mandat présidentiel fixé à 7 ans
« Il n’a pas le nom de Touadera dans cette constitution comme disent certains leaders de l’opposition. Bien au contraire avec ce projet de loi, le mandat du président est de 7 ans dans d’autres pays c’est 5 ans et même 6 ans c’est parce qu’ils ont les moyens de financer leurs projets contrairement à nous. C’est pourquoi, les hommes de loi, les Centrafricains qui ont mis en place cette loi ont prévu 7 ans permettant au dirigeant après être élu de mettre les institutions en place et de faire ce qui est bien pour son pays », a-t-il rajouté.
Pour le coordonnateur de l’association Génération consciente, cette nouvelle constitution a fait naître des nouvelles réformes.
« Avec ce projet de loi, il y’a eu des nouvelles réformes. Si aujourd’hui, un étranger veut ouvrir une entreprise en RCA, le DG doit être obligatoirement un Centrafricain et 80% des travailleurs doivent être aussi des filles et fils de ce pays. Les portions des terres centrafricaines ne doivent plus être vendues aux Etrangers mais plutôt les mettre en location », a mentionné Alain-Patrick Dé-Komah, coordonnateur de plateforme génération consciente.
Cette campagne référendaire devrait se poursuivre aujourd’hui sur le terrain de l’UCATEX. Faut de la pluie, le meeting est reporté à une date ultérieure.