Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 24 juillet 2023—(Ndjoni Sango) : La campagne référendaire qui a eu lieu sur le terrain de l’UCATEX dans le 8ème arrondissement a permis au président Touadera d’apporter des éclaircissements sur la nationalité centrafricaine, l’une des dispositions inscrites dans cette nouvelle constitution. Cette intervention fait suite aux nombreuses désinformations qui circulent sur les réseaux-sociaux.
Les habitants du 5èmet 8ème arrondissements ont été très nombreux ce samedi sur le terrain de l’UCATEX pour écouter le message du président Touadera et celui de la Direction Nationale de la Campagne référendaire sur le processus électoral qui avance à grand pas.
Certaines dispositions inscrites sur cette nouvelle constitution ont fait l’objet des débats diffamatoires sur les réseaux sociaux concernant l’originalité centrafricaine. C’est dans ce contexte que le président Touadera à apporter des clarifications sur ce sujet afin d’éviter au peuple centrafricain de faire la confusion.
Selon le président Touadera, la disposition relative à la nationalité centrafricaine qui figure dans cette nouvelle constitution est aussi inscrite dans le code de famille.
« Quand je me connecte sur les réseaux sociaux je déplore les débats qui se passent là-dessus. Dans le code de famille, si tu es Centrafricain et que tu épouses une étrangère après le mariage elle devient une centrafricaine. Donc tu es Centrafricain d’origine et l’enfant que vous aurez, sera également un Centrafricain d’origine parce que ses parents biologiques ont la nationalité centrafricaine et il n’a pas choisi d’avoir cette nationalité mais plutôt il est né avec et il ne peut faire autrement car, il est d’origine centrafricaine », a clarifié Faustin Archange Touadera, chef de l’Etat.
Il a par ailleurs fait la différence entre un étranger naturalisé Centrafricain et un Centrafricain d’origine :
« Notre pays peut plaire à d’autres étrangers et s’ils désirent avoir la nationalité centrafricaine, ils doivent remplir les conditions fixées par la loi. C’est ce qu’on appelle la naturalisation, car il a demandé être Centrafricain. Une fois qu’il est Centrafricain, l’enfant qu’il aura est aussi un Centrafricain car, sur son acte de naissance son père est naturalisé Centrafricain. Entretemps, s’il a fait des enfants avant d’être Centrafricains, ces enfants ne sont pas des Centrafricains. », a-t-il conclu.
Cette période de campagne référendaire permet au président Touadera d’apporter des éclaircissements sur les zones d’ombres et les incompréhensions qui peuvent tromper le peuple Centrafricain au sujet de ce référendum constitutionnel.