Par Basta Balouwa
Bangui 31 Juillet 2023 – (Ndjoni Sango) : Le ministre conseiller en communication à la présidence de la République, Maurice Wilfried Sebiro, a été agressé physiquement dans l’exercice de ses fonctions le dimanche 30 Juillet 2023 par celui qui se présente comme ministre conseillé, Jules Njawé, en présence du président Touadéra qui sortait du bureau de vote du lycée Boganda après avoir rempli son devoir civique.
Pour de nombreux Centrafricains, cette scène est inadmissible et intolérable car c’est un manque du respect vis-à-vis du président de la République en particulier et d’un ministre en fonction. Car, un tel acte ne pourrait jamais se produire sous d’autres cieux, sans que ses sanctions s’en suivent.
Selon les faits relayés par les témoins de la scène, le président de la République, Faustin Archange Touadéra, s’est rendu dans le bureau de vote du centre de lycée Boganda pour voter la nouvelle constitution. Une fois rempli son devoir civique, à la demande du ministre conseiller Maurice Wilfried Sebiro, le président de la République a accordé une interview aux journalistes nationaux et internationaux. Après l’interview, le journaliste Jules Ndawé a fait une intrusion dans le périmètre de sécurité du président pour chercher à poser d’autres questions au président.
Or, il est de coutume que tous journalistes qui veulent poser des questions au président de la République doit passer par son conseiller en communication afin d’éviter des dérapages.
C’est ainsi qu’en sa qualité du ministre conseiller en communication du Président de la République, Wilfried Maurice Sébiro est intervenu pour empêcher ce journaliste qui importunait d’ailleurs le président de la République étant sur le point de départ.
C’est en ce moment que le sieur Jules Njawé s’est comporté à un véritable voyou pour agresser le ministre conseiller Sebiro qui a son tour n’a utilisé que la légitime défense avant d’être séparé par la garde présidentielle.
Ce genre de comportement affiché en présence du président de la République a choqué beaucoup de Centrafricains qui continuent d’aborder ce sujet à travers les réseaux sociaux. Pour beaucoup de Centrafricains, ce comportement doit être puni. Car, un tel acte barbare ne pourrait jamais se produire dans un autre pays en présence du président de la République sans que l’auteur de ce désordre ne soit mis aux arrêts.
Le moins que l’on puisse dire est que cet acte a révolté beaucoup de Centrafricains. C’est ainsi que plusieurs personnalités politiques de l’opposition et de la majorité, ainsi que les acteurs de la société civiles, les journalistes, les artistes et autres ont manifesté leur mécontentement sur les réseaux sociaux et ont apporté leur soutien au ministre conseiller Sébiro tout en demandant au président de la République d’infliger des sanctions au sieur Jules Njawé qui s’est, d’ailleurs, autoproclamé conseiller à la présidence de la République centrafricaine.