Par Alfred Ronys YEMETCHIPA
Bangui 6 septembre 2023 –(NdjoniSango) : Tout s’articule autour d’une logique pour que le Président Centrafricain Faustin Archange Touadera soit désigné par ses pairs de la sous-région comme médiateur dans la crise Gabonaise. En tant que président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), membre de la CEEAC et vu ses expériences en matière de dialogue et paix, le président Touadera est bien placé pour mener la mission devant conduire à un retour à l’ordre constitutionnel et ramener la quiétude au Gabon.
Dans un passé récent, la République Centrafricaine était dans un moment de turbulence et de violences aiguës qui a failli plonger ce dernier dans une guerre civile parce que la totalité du territoire Centrafricain est occupée par les groupes armés.
Mais la sagesse du président Faustin Archange Touadera a joué un rôle efficient pour qu’il y ait un buffet d’oxygène sur toute l’étendue du territoire et, au jour d’aujourd’hui, le peuple Centrafricain peut voler de ses propres ailes.
Le tout premier discours du président Faustin Archange Toudera prononcé à l’égard du peuple Gabonais en général et des putschistes en particulier a été bien accueilli et apprécié à sa juste valeur. II faut dire que le président Centrafricain est un père conscient qui hais la division et cherche toujours les voies et moyens en vue de ramener la paix en RCA pour les Centrafricains qui s’entredéchiraient dans la guerre et il fera également pour le peuple Gabonais.
II sied de préciser que les putschistes ont pris le pouvoir par circonstance pour éviter le vide juridique, ayant compris que le président Ali Bongo étant malade ne dispose pas ses facultés pour gouverner le pays.
Pour ce faire étant donné que le coup d’Etat au Gabon s’est produit sans effusion de sang ni casse, l’occasion pour les gabonais de profiter de bons conseils du médiateur centrafricain de se mettre au tour d’une table pour discuter de leur cuisine interne afin de trouver une solution idoine et étouffer l’ingérence extérieure qui ne peut enfoncer la situation.