Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 7 décembre 2023—(Ndjoni Sango) : Plus d’une centaines des filles en classe de Terminale séries confondues du Lycée de Miskine ont été sensibilisées ce mardi 5 décembre 2023 sur les différentes formes et comment lutter les Violences Basées sur le Genre (VBG). Cette causerie éducative animée par l’équipe de l’ONG OXFAM, fait suite à la célébration des 16 jours d’activisme célébré sous le thème « Tous unis investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles » qui a débuté le 25 novembre au 10 décembre 2023.
Dans le but de lutter et réduire les Violences Basées sur le Genre faites aux femmes et filles, l’ONG OXFAM a lancé une vaste campagne de sensibilisation auprès des femmes et filles pour les conscientiser sur comment barrer la route à ce phénomène.
Ce moment de partage d’expériences vise également à outiller ces jeunes filles à défendre les droits des femmes dans la société, briser le silence si elles sont victimes et participer à la prise de décision dans les instances.
Selon une élève de TA4, les femmes victimes de VBG doivent briser le silence pour que les auteurs soient punis
« Cette sensibilisation de lutte contre les VBG nous ouvre les yeux. Les multiples formes de violences faites à l’égard des femmes les réduisent en silence en Centrafrique. Elles ne sont pas actives dans la société et cela diminuent également leur intelligences. Il y’a certaines personnes qui disent que la place des femmes c’est à la maison et faire des enfants alors que non. La place d’une femme n’est pas seulement dans la société mais aussi à l’école et dans les instances de décisions. Elles doivent sortir de leur silence si elles sont victimes », a suggéré Gloria Touzimyan, élève en classe de terminale A4 au Lycée de Miskine.
Le proviseur du Lycée de Miskine promet sanctionner les auteurs d’harcèlement sexuel provoqué par un professeur sur une élève.
« Les filles sont aujourd’hui exposées aux diverses formes de violences et grâce à cette sensibilisations, elles vont désormais être actives et contribuer au développement de leur pays. Dès ma prise de fonction, j’ai réunis mes collègues pour attitrer leur attention sur les sanctions concernant les notes sexuellement transmissibles. Jusqu’à lors, je n’ai encore enregistré aucun dérapage de ce genre », a promis Etienne Otto, Proviseur du Lycée de Miskine.
Aujourd’hui, dans certains ménages, plusieurs cas de VBG sont restés impunis. La victime préfère garder le silence, tandis que d’autres sont réglés dans l’amiable par les autorités locales évitant que l’auteur soit punis par la loi. Avec cette allure, le taux du féminicide ne cesse de s’accroître dans certaines sociétés.
Les femmes victimes de VBG doivent absolument briser le silence et dénoncer les coupables de ces actes. Car il existe de nos jours, des organisations qui luttent contre ce phénomène.