Par Marly Pala
Bangui 1er février 2024—(Ndjoni Sango). Le forum régional des ministres de la communication, de l’information, des NTIC et des médias des Etats membres de la CEEAC sur le processus d’adoption de la stratégie du plan d’action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence s’est tenu à Bangui du 30 au 31 janvier dernier. Au sortir de cette rencontre, le Premier ministre centrafricain Félix Moloua, représentant du Chef de l’Etat, a affirmé que les regards sont tournés vers la CEEAC pour l’adoption et l’incorporation du mécanisme de lutte contre les discours de haine.
Le phénomène de désinformation connait une montée excessive tant en République centrafricaine et au niveau régional.
A cet effet, plusieurs mécanismes sont mis en place au niveau des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale afin d’adopter une stratégie régionale et du plan d’action pour la prévention de ce phénomène.
Une satisfaction pour Félix Moloua, Premier ministre centrafricain qui souhaite que cette stratégie soit adoptée et incorporée dans ce mécanisme pour sa mise à la disposition des Chefs d’Etat.
« Quant aux gouvernements de nos pays respectifs, ils ont intérêt à prendre les dispositions qui s’imposent aux fins de transposer ou de faire transposer le plus rapidement possible la validation par les instances dirigeantes de la CEEAC cette stratégie en vue de sa vulgarisation. Nos regards sont désormais tournés vers notre organisation sous-régionale qui est la CEEAC non seulement pour l’adoption de cette stratégie, mais surtout pour son incorporation dans son mécanisme en vue de sa mise à la disposition de nos Chefs d’Etat. D’ores et déjà, il est souhaitable que nous nous remettions au travail avec l’appui de nos partenaires dans le but de mobiliser des ressources nécessaires à la mise en œuvre de cette stratégie dès son adoption, car chaque jour qui passe est un jour perdu dans la lutte contre ce mal que nous devons combattre », a-t-il affirmé.
Il faut rappeler que ce forum a été organisé par le gouvernement sur l’appui de plusieurs organisations internationales dont la MINUSCA et autres organes des nations-unies en République centrafricaine.