Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 10 mai 2024 –(Ndjoni Sango) : Face à l’explosion des discours de haine et de désinformation envenimant les réseaux sociaux, le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a exhorté les professionnels des médias à plus de responsabilité. Un appel lancé lors de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai dernier.
Nul ne peut contester le travail abattu par les professionnels des médias pour consolider la démocratie, la lutte contre les discours de haine et la désinformation en République Centrafricaine.
II est à noter que dans cette dynamique pour conduire la RCA vers le chemin d’un retour définitif de la paix est parsemé d’obstacles et, de nombreuses brebis galeuses s’interposent en vue de faire échec à ce projet capital pour le relèvement et le développement réel de ce pays déchiré par les conflits armés.
Dans son intervention lors de la journée internationale de liberté de la presse, le Président Touadera a mis un accent particulier sur le rôle des journalistes dans le processus de la démocratie et attire également l’attention des certains communicateurs qui excellent dans la dynamique d’attiser la haine.
« Le défi de l’heure est sans doute la féroce adversité par l’explosion des rumeurs des désinformations des contre-vérités par les moyens de nouvelles technologies notamment les réseaux sociaux qui enveniment les communications entre gouvernants et la population du monde. S’agissant des réseaux sociaux, il convient de souligner le rôle néfaste de certains nombres de soi-disant des communicateurs non formés, irrespectueux de la déontologie professionnelle et dont la mission principale est de créer la discorde, la haine entre les Centrafricains, surtout de noircir notre pays pour tirer des intérêts hypocrites », a souligné Faustin Archange Touadera.
II a par ailleurs rappelé que même les nations les plus avancées en communication sont victimes des discours de haine et de désinformation. Il a ajouté que la sensibilisation de la population autour des programmes de développement et de la cohésion sociale permettra au pays d’éviter les pratiques portant atteinte à la vie privée et à la dignité du citoyen Centrafricain.