Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 16 juillet 2024—(Ndjoni Sango) :La consommation de l’alcool, des stupéfiants, l’exhibitionnisme, les actes sexuels sans consentement et bien d’autres dérapages sont entre-autres le quotidien de certains jeunes adolescents. Cette hausse de la dépravation des mœurs n’est pas seulement une responsabilité des parents, tuteurs mais aussi des autorités compétentes afin de ramener cette jeunesse sur le droit chemin.
Il ne se passe pas un seul jour où l’on décrie, surprend certains jeunes en voie de perdition. Des émissions radiophoniques, des conseils des parents, ceux des encadreurs scolaires, sensibilisations et bien d’autres pistes de solutions n’ont pas du tout suffit à ces adolescents de reprendre conscience et rendre compte de la gravité de ce qu’ils sont en train de commettre en détruisant non seulement la réputation de leurs parents mais également leur avenir.
Selon un père au foyer, les mauvaises influences sont l’une des causes de la hausse de la dépravation des mœurs.
« En tant que parent qui a des enfants, je ne peux pas du tout accuser les autres de ne pas bien éduqué les leurs. Eduquer un adolescent en l’épargnant de la rue et du danger nécessite beaucoup de sacrifices. Tu peux beau inculquer tout le savoir-faire et le savoir-être à ton enfant à la maison et même à l’église, mais le fait pour lui d’avoir des influences extérieures à cause de ces mauvaises fréquentations, il finira par se détourner de ces bonnes conduites au profit de ce que la nouvelle technologie leur fait découvrir. C’est une situation qui nous préoccupe tous on se demande s’il faut appliquer la vieille méthode celle qui consiste à les priver de certaines choses et être dur avec eux ? », a déploré un parent et instituteur
Un autre parent exhorte les autorités à plus de responsabilités pour arrêter cette hémorragie dans le milieu jeune.
« Tu peux voir une fille en tenue de l’école, une fois les cours terminés, tu la croises quelque part dans une autre tenue sexy. Des tatouages sur les parties sensibles de son corps, s’habiller à moitié nue, fréquenter les boîtes de nuits et les bars dancing sont quelques caractères que nous déplorons chez nos filles. Les autorités compétentes doivent également investir à fond en organisant des séries de sensibilisations pour rééduquer cette jeunesse en voie de perdition », a proposé Francine une femme au foyer.
La lutte contre le phénomène de la dépravation des mœurs ne se limite pas seulement à la responsabilité des parents biologiques, tuteurs, pairs éducateurs ou les moniteurs spirituels de ces adolescents mais plutôt de celle de toutes les couches sociales.
Le mieux à faire est d’amener ces jeunes gens à comprendre et à s’adapter du contexte national auquel ils se trouvent et non imiter les pratiques occidentales pour se ressembler à ses célébrités qui certaines sont des sectes et le font pour plaire à leur maître.
