RCA: « L’approche de la grève de la faim de l’espion Figueira est une méthode utilisée pour échapper à la justice », Albert Yaloké Mokpem

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Albert Yaloké Mokpème, ministre porte-parole de la République centrafricaine @crédit photo Erick Ngaba

Par Socrate FIBANGA

Bangui 23 juillet 2024- (Ndjoni Sango) : Dénonçant la grève de la faim entreprise par le mercenaire Figueira mis aux arrêts par les autorités nationales, le ministre porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, a déclaré lors d’un point de presse le vendredi dernier que cette grève de la faim est une stratégie pour lui d’échapper à la justice centrafricaine. Selon lui, cet espion veut user de la ruse afin d’être libéré et de laisser impunis les crimes qu’il a commis en RCA.

C’est une position claire que la Présidence de la République a exprimée au sujet de l’espion Martin Figueira à la solde des américains Pour la Présidence centrafricaine, il entend user de la ruse pour se dérober à la justice pour des faits graves portés contre lui. Et s’il est vrai que les preuves des faits qui lui sont reprochés sont clairement établies, la justice centrafricaine estime qu’il fera une prison à perpétuité, comme l’a informé le Procureur de la République dans son récent communiqué de presse.

Albert Yaloké Mokpem a qualifié la grève de la faim entreprise par cet espion comme un non-évènement et une stratégie bien pensée par le sieur Figueira afin d’être mis en liberté au prétexte d’être jugé dans son pays alors qu’on ne connaît même pas sa vraie nationalité.

On sait tous qu’une fois libéré, a-t-il fait savoir, Martin Figueira ne sera jugé ni au Portugal, ni en Belgique ni ailleurs et ses victimes centrafricaines n’auront que leurs yeux pour pleurer.

« L’approche de la grève de la faim de l’espion Martin Joseph Figueira a toujours été une méthode utilisée par ces ennemis de la république afin d’échapper à la justice. C’est un prétexte qu’ils trouvent pour avoir la liberté pour se faire juger chez eux mais ça ne marchera pas. Les conditions de détention des prisonniers ne sont pas différentes qu’ici et ailleurs. Le dossier sur martin Figueira avance bien et nous avons confiance en la justice de notre pays » a déclaré le ministre conseiller, porte-parole de la présidence.

Il appelle par ailleurs les autorités judiciaires du pays à la vigilance et à ne pas céder à la stratégie trompeuse de Figueira et la manipulation de certains médias occidentaux, notamment RFI. Il a renchéri que les preuves des crimes reprochées à cet espion sont suffisamment établies pour qu’il soit transféré à la prison de Ngaragba où il risque une peine à perpétuité.

Ces preuves qui incluent des enregistrements sonores, des messages WhatsApp et des documents prouvant des transactions financières effectuées par Figueira aux responsables de l’UPC étaient destinées à mettre à feu et à sang la RCA, avec son projet funeste de transformer l’est de la RCA en un sanctuaire de terroristes, constituant ainsi un danger pour de nombreux Centrafricains.

C’est pourquoi, le ministre Mokpem a fait part de l’importance des enquêtes en cours actuellement : « L’arrestation de Martin Figueira est le fruit de nombreuses et minutieuses enquêtes menées par les FDS appuyées par leurs alliés. Nous ne pouvons qu’appuyer les démarches du parquet pour que les crimes de cet espion ne restent pas impunis » a-t- il aussi déclaré.

Pour le ministre porte-parole, Joseph Martin Figueira doit être sévèrement puni pour servir d’exemple à tous ceux qui veulent détruire les efforts de paix que conjuguent les autorités centrafricaines avec le concours des partenaires.

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