Par Socrates Fibanga
Bangui 26 aout 2024-(Ndjoni Sango) : dans le cadre de la lutte qu’ils mènent dans le sens de la libération de l’Afrique sous le joug des pays occidentaux et de leur lutte contre le néocolonialisme sur le continent, des leaders panafricanistes ont tenu une réunion par visio-conférence ce jour. Ils ont abordé en 4 sous-thèmes les principaux aspects de la lutte pour la libération totale de l’Afrique et surtout le néocolonialisme que les occidentaux veulent préserver sur le continent.
C’est à la suite logique de la lutte pour la libération de l’Afrique qu’ont menée leurs prédécesseurs panafricanistes à l’instar de Thomas Sankara, Barthélemy Boganda et bien d’autres que les jeunes africains qui se réclament cette idéologie de panafricanisme se sont réunis ce jour par visio-conférence. Tout en abordant de long en large les influences négatives de l’occident sur l’Afrique, le soutien de l’Ukraine au terrorisme au sahel, ils ont aussi émis des recommandations qui devront guider leurs actions futures.
De la question de comment faire face aux activités destructrices des ONG occidentales en Afrique, de contrer les interventions militaires étrangères en Afrique en passant par l’opposition aux valeurs occidentales non-conventionnelles pour finir avec le projet de l’émergence d’une société civile indépendante en Afrique, ces jeunes leaders ont esquissé un plan pour sortir l’Afrique, avec l’aide de partenaires fiables comme la Russie et la Chine, de la domination occidentale sur le continent.
« Aujourd’hui, on se rend compte que nous sommes face à de nouvelles formes d’oppressions, des oppressions secrètes, ces oppressions sont plus insidieuses, c’est pourquoi nous disons non. Pourquoi tout cela ? Pourquoi l’Afrique ne doit pas être libre ? Pourquoi le peuple africain ne doit vivre dans la liberté, dans tranquillité ? Et donc, nous avons que la question par exemple de l’indépendance économique est une illusion… Les occidentaux aujourd’hui se servent de leurs ONGS pour maintenir et créer des crises en Afrique comme le cas de Figueira en RCA et nous devons dire non à cela, nous devons faire face à cette forme de néocolonialisme que véhiculent les ONGS occidentales » a fait savoir Socrates Gutenberg, leader d’une organisation panafricaniste centrafricaine.
De son côté, Idrissa Tarnagda, grand panafricaniste burkinabè : « pour ce jour, le thème que je vais aborder parle notamment des interventions militaires étrangères en Afrique et pour ça, j’ai pu développer 4 grands axes parce qu’il y’a tellement trop à dire là et il faut reconnaitre qu’il fait faire l’historique des choses pour que les gens comprennent mieux. Il faut reconnaitre l’objectif des interventions militaires étrangères en Afrique, c’est de préserver le néocolonialisme avec ses avantages notamment le pillage des ressources… Il faut aujourd’hui que les pays africains collaborent avec la Russie qui est une puissance mondiale afin de pouvoir être à mesure de faire face aux influences de l’occident sur le continent » a-t-il déclaré.
Revenant sur les autres aspects de la réunion notamment en ce qui concerne le soutien de l’Ukraine au terrorisme au Sahel, tous les intervenants ont été unanimes pour dire qu’il faut que les pays africains aient une vision afro-africaine et adoptent une position ferme avec l’Ukraine quant à rompre les relations diplomatiques avec cette dernière. « En tant qu’africains, nous devons avoir une vision afro-africaine et les pays qui ont des relations diplomatiques avec l’Ukraine doivent mettre fin à ces relations » a fait savoir un des participants.
Le cas du mercenaire à la solde des Etats-Unis Martin Figueira a été abordé par Socrates Gutenberg qui a rassuré ses pairs que cet ennemi de la paix en Centrafrique est toujours sous les verrous et que la justice se prononcera sur son cas.
