Par Erick NGABA
Bangui 1er Septembre 2024—(Ndjoni Sango): Alors qu’elle ne cesse de recevoir un soutien indéfectible de toute la République centrafricaine et de toute l’Afrique pour avoir révolutionné la diplomatie de son pays, la ministre des affaires étrangères, Sylvie Baïpo, qui traduit dans les actes concrets et visibles les orientations diplomatiques du Président Faustin Archange Touadera, vient de subir un lynchage médiatique des aigris et apprentis sorciers qui, tapis dans l’ombre, cherchent à tenir son image. Pourquoi l’affectation des assistants et des attachés de défense à l’étranger, une affaire purement administrative et diplomatique, devrait-elle constituer un sujet d’acharnement contre cette dame qui ne cesse de faire ses preuves à la tête de la diplomatie centrafricaine ?
Épousant une logique dans l’accomplissement de la mission que le président de la République lui a confiée, la ministre Sylvie Baïpo-Témon travaille avec approche méthodique sans faire du bruit. De ce fait, elle n’a pas d’attention à donner aux aigris et apprentis sorciers dans leur petit calcul de jeu d’intérêt personnel.
Dans sa philosophie, la cheffe de la diplomatie centrafricaine reste dans sa droite ligne et sa démarche de travail méthodique qui porte de fruits à la lumière de l’opinion publique Tout le monde ne misait pas sur ses capacités, mais elle a su clouer le bec de beaucoup. Avec une seule devise: le travail.
Pour preuve, elle s’est investie à fond pour parvenir à la levée totale de l’embargo imposé pendant plus de 10 ans par le Conseil de sécurité sur les armes à destination de la République centrafricaine. C’est dire que, quoique diront ces aigris, la population retient de Madame Baïpo-Témon ce sacrifice pour préserver l’image de la République centrafricaine. C’est ce résultat obtenu d’un travail acharné qui fait que l’opinion nationale et internationale lui confère cette appréciation d’un membre du gouvernement centrafricain dévoué à son travail.
Revenant au fait, le sujet de ce lynchage médiatique dont la ministre Sylvie Baïpo-Témon est victime. Par un arrêté ministère de la défense, des officiers de l’armée centrafricaine sont nommés à des postes d’assistants et attachés de défense dans les missions diplomatiques à l’étranger.
Pendant ce temps, les diplomates devraient prendre fonctions avec leurs assistants nommés suivant la procédure administrative. Car, le traitement des passeports des diplomates nommés fin mai, a débuté en août afin de tenir compte des besoins de formations, car la diplomatie n’est pas du tourisme sous l’air de Madame Baïpo-Témon.
A cet effet, plusieurs questions méritent d’être posées. Alors, pourquoi les officiers nouvellement nommés veulent partir avant les diplomates ? Léguer sa mission à des troupes étrangères et fuir le pays, est-ce le rôle d’un officier ? Qui va défendre le pays si tous veulent quitter le pays? Veulent-ils aller mener quel travail diplomatique à l’etranger ? Quelle est donc l’expérience du terrain de ces officiers nommés pour aller défendre le pays à l’international ? Ceux qui sont nommés à Washington et qui ont décidé de diffamer vont aller parler en quelle langue ? Sango ou un français haché?
Administrativement parlant, c’est un arrêté qui ne répond pas aux normes diplomatiques. Car, des indiscrétions des Ambassadeurs, ils n’ont pas été consultés pour la nomination de leur Attaché de sécurité, ce qui démontre des nominations par complaisance.
Les Ambassadeurs n’ont-ils donc plus le droit de choisir leur aide-camp mais faire avec des officiers imposés sur le seul critère de « fuir le pays » ? Si on doit parler de famille, et si on scrutait les nominations de cet arrêté ?
Or, il se trouve que le temps où les rebelles ou les plans machiavéliques provenaient de pays où se trouvent des militaires centrafricains, parfois même plus de militaires que de diplomates qui n’étaient point au fait de ce qui se tramaient contre la RCA sous leurs yeux.
On comprend seulement que tout est fait pour saboter un travail diplomatique minutieux qui a porté et qui continue de porter des fruits. Personne n’est dupe. C’est pourquoi, la ministre Sylvie Baïpo-Témon doit garder le cap, car parler diplomatie ne veut pas dire maîtriser la diplomatie comme le font ces aigris.
Seul le travail paie et le peuple sait pouvoir compter sur la ministre des affaires étrangères qui fait la fierté nationale par son dévouement, sa rigueur et le sens du travail diplomatique méthodique dont elle preuve. Ne dit-on pas qu’on ne peut jeter des pierres que sur l’arbre qui porte des fruits ? Affaire à suivre…
