Par Marly Pala
Bangui 11 septembre 2024—(Ndjoni Sango) : La sous-préfecture de Kodi dans Lim-Pendé, fait face à un sérieux problème d’infrastructures scolaires, malgré le déploiement des enseignants fait par le gouvernement dans cette partie nord de la République centrafricaine. A cet effet, la population locale appelle par la voix d’Innocent Sévérin Soronang, les ONG humanitaires à œuvrer dans la réhabilitation des écoles pour l’éducation de leurs enfants.
Après les crises sécuritaires qui ont secoué la République centrafricaine, impactant sur le système éducatif, le gouvernement procède progressivement au retour à l’ordre du système éducatif. Mais certaines villes intérieures de Centrafrique sont encore proie au problème d’infrastructures scolaires.
C’est le cas des sous-préfectures de Kodi et Ngaoundaye dans Lim-Pendé qui éprouvent d’énormes difficultés en ce qui concerne les bâtiments scolaires, pourtant les enseignants y sont déployés.
A cet effet, plusieurs parents d’élèves appellent les autorités éducatives et les organisations non gouvernementales dans ces localités à œuvrer pour la réhabilitation des bâtiments scolaires.
« Il y a au moins une vingtaine d’écoles dans ces sous-préfectures qui sont en état de délabrement et d’autres construites en bois. En plus de cela, il n’y a ni forages, ni latrines, ni table-bancs et kits pédagogiques. Et malgré que le gouvernement a déployé des enseignants, leur nombre n’est pas suffisant, pire encore, on ne trouve pas des acteurs humanitaires qui œuvrent dans le domaine de l’éducation dans cette sous-préfecture de Kodi. Pour cela, nous lançons un vibrant appel à l’endroit de tout le monde afin de venir en aide à ces populations, car l’avenir de nos enfants dépend de l’éducation », a lancé Innocent Sévérin Soronang, ressortissant de la sous-préfecture de Kodi et coordonnateur du Comité de Soutien à Touadera de ladite localité.
Il faut souligner que les écoles Kelle Claire, Borodoul, Tao, Bezeré, Doko, Kossè, Vouya, Ngbama mixte A, Ngbama mixte B, Mann mixte A, Mann mixte B, Mann Ménagère, Boko, Ngbereguiri, Mbinai, Ndanga, Kore, Bang et Mberewock font face à de sérieuses difficultés infrastructurelles alors que la rentrée des classes est prévue mi-septembre.