Claude MAYAN
Bangui 21 juin 2017 (www.ndjonisango.net): La semaine dernière, le parlement centrafricain a sorti un plan de résolution de paix en République Centrafricaine. Dans ce plan, la représentation nationale a recommandé des mesures techniques résumées en 11 points principaux. C’est initiative jugée tardive du parlement centrafricain qui veut se substituer à l’exécutif résulte des initiatives déjà prises par l’exécutif qui prône le dialogue pour la sortie de crise. Sur la question de la résolution de la paix, plusieurs recommandations sont formulées par des associations et partis politiques.
De l’avis analystes politiques, le parlement doit être la première institution à prendre des initiatives pour la sortie effective de la crise en République Centrafricaine. Or, la réalité a démontré que le parlement centrafricain ne s’implique pas pleinement dans la résolution de la crise qui continue de fragiliser le pays.
Le manque d’initiative des autorités centrafricaines a amené la communauté internationale à entreprendre des dynamismes parallèles pour proposer une sortie de crise dans le pays. Plusieurs initiatives de paix ont été prises dans ce sens. Il s’agit notamment des pourparlers de l’Angola, le plan d’une sortie de crise de l’Union africaine, de la CEEAC, et récemment de la Communauté Sant ’Egidio.
Le constat, au final, est que les initiatives de la sortie de crise en Centrafrique continuent de venir de l’extérieure même si l’on reconnait que le leadership politique de l’exécutif en est initiale.
D’un point de vue constitutionnel, l’article 33 alinéa 5 dispose que le président de la République fixe les grandes orientations de la politiques de la nation. Ensuite, l’article 52 de la constitution dispose que le premier ministre détermine et conduit la politique de la nation dont les grandes orientations sont fixées par le chef de l’Etat.
Or, les questions de la réconciliation nationale et de paix ou de plan de plan font partie intégrante de la politique nationale telle que visée dans les deux articles précités. Ce qui revient à dire que l’initiative de paix est du domaine régalien du président de la République qui est le garant de la sécurité du peuple centrafricain.
L’assemblée nationale qui doit jouer également sa part, doit apporter des contributions ou des propositions à l’exécutif pour le bien être de la nation.
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