Par Mamadou NGAINAM
Bangui 16 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : Il y a de quoi à s’interroger sur la méthodologie adopter par le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) pour pautiner une enquête biaisée sur la gouvernance du secteur hydrocarbure en Centrafrique. En effet, le GTSC sur la Crise Centrafricaine pose dans son document, qui ne saurait avoir de valeur devant un public expert, une petite note méthodologique ce n’est que pour mieux prendre au piège son public et atteindre l’objectif de ses parrains.
Première insuffisance, ce fameux rapport qui prétend mobiliser des ressources documentaires ne comporte pas d’annexes constitues de textes de lois régulant le secteur pétrolier en République Centrafricaine.
Au lieu de demeurer dans la rigueur que les rédacteurs ambitionnent, ces derniers l’abandonnent et filent dans la facilite la plus extrême.
Plutôt que de ressortir tout le cadre légal qui pourrait servir à éclairer le lecteur, monsieur Beninga et sa clique n’ont fait que s’intéresser à un deux textes de loi et quelques notes administratives. Surtout ceux qui servent le mieux leur basse besogne.
Deuxième insuffisance, le fameux groupe de travail annonce pompeusement « la conduite d’entretiens semi-directifs in situ et à distance ».
En principe, cette technique de collecte de données utilisée dans des travaux sensibles comme celui de la supposée « mafia du pétrole ». Cependant dans les treize pages consacrées au vif du sujet, un seul verbatim d’un hypothétique responsable de la Société Nationale de Raffinage du Cameroun (SONARA) est mobilisé. Tout le reste n’est qu’accumulation de spéculations et préjugés que les auteurs veulent passer pour la vérité des faits.
Enfin, troisième carence, monsieur Beninga et ses collaborateurs annoncent des « observations de terrain ».
En guise de preuves, trois photos dont l’une (image 4, Page 19) issue d’un montage avec un logiciel d’infographie qui est mobilisée pour présenter des bidons saisis contenants des produits pétroliers. Nous n’aborderons pas l’absence de localisation du lieu de saisie pour au moins donner du crédit a cette photo.