Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 24 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : Le changement de mentalité est loin d’être un modèle pour certains Centrafricains qui continuent de saboter ou mettre en mal la quiétude de la population. Voler les biens publics, détourner des fonds sans être punis, piller, vandaliser ou comploter pour nuire aux efforts des autorités compétentes sont quelques comportements nuisibles, déplorables relevés au sein de diverses sociétés et administrations centrafricaines.
Il ne suffit pas seulement de pointer du doigt accusateur les hauts dirigeants pour une quelconque situation. Dans les courants de pensée de certains économistes à l’exemple de Karl Max, le changement de mentalité est l’un des facteurs clés du développement d’un pays en ce sens où le peuple est appelé à préserver non seulement les acquis mais également faire preuve de patriotisme pour dénoncer et s’opposer à tous ceux qui oseront compromettre ou détruire les biens du pays.
Dans le contexte national, il suffit juste de faire un sondage pour se rendre compte que certains Centrafricains manquent la culture du changement de mentalité. Souhaiter un trouble ou une crise pour avoir la possibilité de piller les richesses du pays, nourrir l’idée d’intégrer un gang ou un groupe rebelle pour se venger, trahir son pays, voler les biens publics ou encore détruire les infrastructures publiques sont des habitudes très fréquentes chez certains filles et fils de Barthelemy Boganda.
Si aujourd’hui, la RCA peine à se relever économiquement malgré les nombreux efforts déployés, c’est bel et bien à cause de l’égoïsme, de la traitrise, le manque du patriotisme, la soif du pouvoir de certains dirigeants.
Bon nombre des diplômés sans-emplois chôment à cause du manque d’emploi causé par le pillage, destruction des entreprises privées, ONG durant les crises militaro-politiques qui ont secoué la RCA.
L’on ne cesse de comparer les autres Etats Africains à la République centrafricaine sur divers plans pour la simple raison que le peuple de ces pays sont restés unanimes et soudés pour protéger leurs biens entre les mains des semeurs de troubles.
Les Centrafricains doivent aujourd’hui changer de mentalité et préserver leurs acquis si vraiment ils souhaiteraient voir leur pays aller de l’avant comme les autres nations du monde.
