RCA: quand le changement climatique impacte sur qualité des produits alimentaires sur les marchés à Bangui

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Des produits alimentaires exposés aux abords d'une route de Bangui @crédit photo Disapora

Par Jolidon Josiana TCHECKOE

Bangui 12 novembre 2024— (Ndjoni Sango) : Le bouleversement climatique a fait que la production du manioc, aliment de base des Centrafricains, ne se fait pas comme il se doit. La pluie qui continue de pleuvoir en abondance sur toute l’étendue du territoire Centrafricain entraine de mauvaise qualité des certains produits alimentaires en particulier le manioc qui est un aliment consommé par la plupart de la population.

La mauvaise qualité de ces produits de premières nécessités suscite l’attention de beaucoup de personnes qui se plaignent de cette situation.

En effet, la production de manioc se fait souvent au temps de la saison sèche. Mais le changement climatique a mis tout en panne. Selon le constat, c’est presque un mois que la pluie continue de pleuvoir dans les provinces et même à Bangui. Et il faut dire que partout ailleurs, c’est une inquiétude pour certaines ménagères qui se plaignent d’avoir acheté de manioc qui n’est pas de bonne qualité.

« La mauvaise qualité de manioc est devenue sérieux, si tu veux manger une bonne qualité de manioc, il faut débourser 4000F en allant. Par exemple hier, je suis allée acheter une cuvette, on me dit qu’une cuvette est à 4500f. Mais je suis obligée de l’acheter pour la bonne qualité pour ma famille » a expliqué Justine Oubangui.

La production de manioc en cette période n’est pas facile pour les vendeurs d’avoir des meilleures qualités.

« Le commerce du manioc est une activité qu’on le fait sérieusement comme notre boulot. Souvent, moi je paye trois sacs d’étoiles de manioc à Sibut. C’est là où on peut trouver des meilleurs maniocs, car à Sibut ce sont des anciens maniocs qui peuvent faire 1 à 2 ans et ça donne de la bonne qualité » a expliqué Graziella Yamaké, une vendeuse de manioc.

Le manioc fait partie des aliments de premières nécessités consommés beaucoup plus par les Centrafricains. C’est pourquoi les gens se plaignent de cette situation des hausses de prix de manioc, ainsi que des mauvaises qualités sur le marché.