Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 14 novembre 2024—(Ndjoni Sango): Le métier des professionnels communication qui consiste à informer le grand public après la vérification des faits est aujourd’hui, un moyen pour certains hauts dirigeants de régler de comptes. Cependant, certains journalistes Centrafricains à la solde de leur mentor se livrent dans la guerre de communication, dénigrer les autorités qu’ils considèrent comme rivales dans le seul but de protéger les intérêts égoïstes et tenir l’image des autres.
Pendant que certains communicants se font remarquer à travers leur plume, il y a d’autres qui se font remarquer négativement en piétinant l’éthique et la déontologie de la communication et du journalisme.
Il est de l’habitude pour certains professionnels des médias d’attirer l’attention des autorités et des lecteurs à travers des publications calomnieuses, des propos diffamatoires, la désinformation, pour des intérêts égoïstes au profit de leur protégé « mentor » pour une miette qui ne couvre même pas les frais de la parution mensuelle.
Dans la logique, le métier du journaliste sert à informer mais l’on constate avec amertume que certains professionnels des médias déshonorent leurs confrères. L’on se refuse pas que certains actes posés par des autorités et dirigeants soient dénoncés, mais cela ne devraient pas se faire pour se régler de compte pour la simple raison que ceux-ci auraient refusé de soutenir le média ou de leur donner une quelconque enveloppe.
Certains journalistes n’ont qu’une seule envie, inventer une fausse nouvelle sur X ou Y. Ils oublient que de tels actes les font remarquer négativement à travers leur plume, voir-même susciter la tension au sein de la société. Ces actes se produisent alors qu’il existe un organe de régulation, le Haut Conseil de Communication (HCC), qui devrait sanctionner certaines entités et certains médias en retirant leur autorisation d’exercer.
Les rumeurs tuent, les campagnes de dénigrement créent non seulement la haine mais également la guerre où les jeunes sont souvent utilisés comme des boucs émissaires.
Peu de médias arrivent le plus souvent à publier les droits de réponses pour éclaircir la vérité sur la fausse information publiée. Ce sont des comportements déplorables qui n’honorent pas ce noble métier d’informer sur les faits réels de la société.