Par Mamadou NGAINAM
Bangui 28 novembre 2024—(Ndjoni Sango) : Les Centrafricains résidant au Royaume du Maroc, sont aujourd’hui brillés dans le commerce de fret Maroc-Bangui. Le commerce des vêtements, tissus, tunique marocaine et autres sont les activités génératrices de revenus menées par certains étudiants pour faire face à leurs différentes charges.
Il ne suffit pas seulement d’attendre le transfert d’argent par les parents pour répondre aux exigences de l’heure. Certains Centrafricains dont la plus part sont des étudiants se lancent dans le commerce à travers l’achat des articles pour revendre à Bangui et en contrepartie acheter les mets Centrafricains pour les petits restaurants gérés par les Centrafricains.
Cette activité génératrice de revenu qui s’étend presque dans toutes les villes du Maroc, est un atout pour ses étudiants qui souhaitent être indépendants financièrement. Dans ce commerce, il y a d’autres qui arrivent à disposer d’un fonds de commerce, construire un toit tandis que d’autres arrivent à se faire duper à cause du détournement ou de non-paiement à l’échéance.
Selon une étudiante, cette activité exercée lui permet d’avoir une dépendance financière
« Pour commencer cette activité il te faut nécessairement un capital. Il y a de cela 2 années que j’exerce cette activité de fret entre-autres l’achat des vêtements et autres articles de beauté pour revendre à Bangui. J’achète le plus souvent 5 complets costumes, des pantalons, chemises, jeans hommes et femmes en grande quantité. Je paye le kilo à 2000 dirhams soient 120.000 FCFA c’est à dire 26 kilos au niveau de l’aéroport de Casablanca. Certains de ces vêtements sont livrés par mes parents à leurs collègues de travail à crédit tandis que d’autres sont payés cash ou en deux tranches. Le revenu me permet de payer mon loyer et différentes factures vu que je ne dépends plus de la famille », a fait savoir Doris étudiante en fin de cycle dans la ville de Rabat au Royaume du Maroc.
Ce type de commerce de fret a également ces avantages et ces inconvénients. Il suffit que les marchandises soient détournées à l’aéroport, ou que les clients n’aient pas payé à l’échéance fixée, le propriétaire peut voir son capital s’envoler.
Dans tous les cas, le commerce a aussi un risque le plus important est d’avoir quelqu’un de confiance pour que le risque soit minimiser voir même éviter.