Par Socrates Fibanga
Bangui 11 décembre 2024-(Ndjoni Sango) : C’est devenu une habitude de constater que des litiges fonciers opposent de plus en plus des familles à Bangui à l’instar de la Dame Achdjian, qui en dépit des preuves irréfutables de la vente illégale d’un terrain lui appartenant par son neveu, Junior Barry Ahmed, continue de subir des tergiversations de la part de la justice centrafricaine. Ce qui pousse aujourd’hui à se demander si la justice en laquelle elle croit pourra dire le droit en sa faveur.
S’il est une réalité regrettable que la justice de fois en RCA est sujette à caution à cause de la corruption de certains de ses acteurs, le cas de la Dame Achdjian avec ses frères et sœurs en désarroi et victimes de la tentative de vente illégale d’une parcelle héritée de leur défunte mère par leur neveu Junior Barry est tellement flagrant qu’elle ne peut que dire le droit en sa faveur.
En effet et selon qu’elle l’a rapporté elle-même, sa mère, la défunte Ngarrit Marie-Thérèse décédée en France en 2020 leur a légués une parcelle au quartier Saidou dont elle a reparti les lots entre eux, ses enfants.
La défunte maman de leur neveu qui est leur sœur de son vivant a vendu sa le lot qui lui revenait, ce revient à dire que le sieur Junior Barry, juridiquement, n’a droit à rien ce qui concerne la succession de sa grand-mère.
Mais celui-ci par des manouvres frauduleuses tente depuis 2022 de s’accaparer et de vendre le lot qui revient à sa tante, la Dame Achdjian, constituant un délit de justice parce qu’il a monté de faux papiers pour justifier qu’il hérité de ce lot légué par sa défunte maman mais qui au fait n’appartient pas à sa maman.
L’opinion aujourd’hui ne sait pas pourquoi l’affaire traine encore devant les juridictions nationales alors qu’elle devrait être réglée depuis longtemps.
La RCA est un pays de droit et les dispositions du code de la famille sont claires au sujet de l’héritage d’un individu qui revient de façon naturelle qu’à ses progénitures. Tout semble que Junior Barry serait dans la fraude, car ne disposant d’aucune preuve formelle pouvant légitimer sa tentative d’accaparement. La justice doit de trancher de manière impartiale cette affaire.
