Par Mamadou NGAINAM
Bangui 15 janvier 2025—(Ndjoni Sango) : Depuis l’annonce faite par les leaders de la plateforme Touadera 2025, demandant la candidature du président Faustin Archange Touadera aux élections du décembre 2025, l’on constate une agitation de la part des leaders politiques de l’opposition. A l’exemple du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), qui multiplie les actions pour boycotter la volonté manifeste du peuple Centrafricain à réélire de nouveau le président Touadera à la magistrature suprême.
Les réseaux sociaux connaissent depuis un moment une période de tension, entre les leaders de l’opposition et les mouvements de soutien au président Faustin Archange Touadera. L’annonce faite par ces organisations soutenant la candidature du président Touadera, a réveillé les vieux démons de ces hommes politiques en perte de vitesse et de repère.
Ces mêmes opposants politiques, font des déclarations négatives et sans fondements sur un pays qu’ils souhaiteraient gouverner. Comme cela ne suffisaient pas, ils vont jusqu’à faire un bilan négatif du mandat président à la tête de la magistrature suprême. La question qui mérite d’être posée est celle de savoir si les opposants politiques ont-ils peur d’affronter de nouveau le président dans les urnes ?
L’on se souvient encore de leur complot l’année dernière où ils ont échoué en voulant boycotter le référendum constitutionnel, pour la simple raison que c’était la volonté manifeste du peuple Centrafricain à se doter d’une nouvelle constitution et non les vœux du président Touadera comme ils ont l’habitude de le dire sir les ondes et autres.
Ces hommes politiques lors de leur rencontre avec le Secrétaire général adjoint des opérations des Nations-Unies Jean-Pierre La Croix, ont demandé à ce que les partenaires financiers cessent de financer les projets en faveur de la République centrafricaine. Cette indignation a permis aux Centrafricains de comprendre qui est réellement ces hommes politiques en dehors de leur casquette d’opposition.
Etre opposant ne veut pas obligatoirement dire qu’on doit saboter ou détruire les actions menées par le président en exercice en faveur du peuple. Le retrait des autres hommes politiques de l’opposition pour créer l’Union des Forces Démocratiques de l’Opposition (UFDO), devrait interpeller le reste de l’équipe que leur bateau va bientôt couler.
