Par Fofito Mattas
Bangui 22 janvier 2025–(Ndjoni Sango): Dans ces nombreuses déclarations, le président Faustin Archange Touadera a toujours tendu la main aux groupes armés qui tentent de déstabiliser le pays. Qu’en est-il du chef rebelle Armel Mingatouloum Sayo, pourtant bénéficiaire de cette main tendue et signataire de l’accord de pays, qui a regagné le maquis ?
L’appel à la réconciliation lancé par le locataire du Palais de la Renaissance pour enterrer les armes afin de reconstruire le pays, est suivi par nombres des groupes armés qui bénéficient aujourd’hui du programme de Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement (DDRR), de l’intégration dans les services militaires et civils.
C’est même le cas de l’ancien Ministre Armel Mingatouloum Sayo qui après avoir été empêché par la Cour constitutionnelle pour se présenter aux élections présidentielles du décembre 2021, est retourné dans la brousse et reprendre les armes dans le seul but de saper les efforts du gouvernement, détruire la stabilité, menacer la paix chèrement acquise et faire couler le sang des Centrafricains qui n’aspirent qu’à la paix.
Le cas de cet ancien membre du gouvernement qui s’est rallié aux ennemis de la paix doit interpeler. Or, le Président Touadera dans sa logique, fait la paix avec ceux qui veulent déposer les armes et combattre ceux qui continuent de détruire les projets promoteurs du développement du pays.
L’arrestation de ce capricieux chef rebelle au Cameroun par la police, démontre que la main tendue du président Touadera n’est pas synonyme de la faiblesse. Cela sert de leçon à ceux qui tentent de mettre en œuvre les manœuvres de déstabilisation du pays.