Par Roosevelt AROBAZAYAS
Bangui 21 février 2025 – (Ndjoni Sango) : Comme l’on peut comprendre ces derniers temps, presque tous les partis de l’opposition de taille ne s’entendent plus. Ceux-ci sont complétement fragmentés pour constituer une force devant la candidature du président Faustin Archange Touadera.
Alors que les échéances électorales d’avril et de décembre 2025 approchent à grand pas, l’opposition divisée ne constitue plus un poids lourd dans la course à la présidentielle.
Comme a dit un adage « Tirer la couverture à soi », c’est s’emparer des profits d’avantage sans songer à les partager avec les autres. Ces hommes politiques qui se préoccupent des questions de pouvoir prennent des attitudes dans le format de la politique politicienne pour mettre à mal la destinée de la République Centrafricaine.
Aujourd’hui, ces portis de l’opposition sont tellement divisés et courent le risque d’un échec probable pour ces élections qui vont se dérouler dans 10 mois plus tôt. Cette division est une perte pour les partis de l’opposition car ceux-ci ne seront pas votés.
Si l’opposition se mettait ensemble autour d’une table pour former un bloc il lui sera facile de choisir un candidat unique pour lui offrir une chance d’être compétitive devant la candidature du président Faustin Archange Touadera.
Selon un observateur avisé le malaise affaiblit l’opposition pour donner une chance aux sollicitations de la candidature du président Faustin Archange Touadera qui fusent de partout.
« Partout c’est la candidature du président Faustin Archange Touadera ce qui laisse croire à une forte mobilité des Centrafricains à donner le feu vert à ce dernier pour se présenter aux élections locales et présidentielles prévues pour 2025. Certes l’opposition est affaiblie par manque d’entente. François Bozizé Yangouvounda, Anicet Georges Dologuélé, Crépin Mbolingoumba pour ne citer que ceux-là ne s’entendent plus et sont aujourd’hui en position de faiblesse pour cette marche vers les élections étant donné que chacun tire la couverture de son côté », a-t-il signifié
Cette situation soulève la question sur les capacités des partis de l’opposition à défier la majorité présidentielle durant les échéances électorales en cours.