Par Roosevelt AROBAZAYAS
Bangui 4 mars 2025 –(Ndjoni Sango) : Alors que le peuple centrafricain est le libre arbitre qui sanctionne par la voie des urnes selon l’expression de la démocratie. Cependant l’opposition s’égare dans les agitations et s’abstient dans l’inquiétude au lieu d’engager le combat démocratique et tenter la victoire.
Ce n’est pas nouveau dans la vision des leaders rangés au sein du Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC). C’est une habitude traditionnelle qui s’explique toujours la fuite à l’approche des élections en République Centrafricaine.
Or, seules les élections peuvent affermir l’encrage démocratique en République Centrafricaine. A observer de loin comme de près, l’opposition manque de stratégie, préférant la politique de la chaise vide qui entrave les exercices démocratiques dans le pays.
Cependant il est hors des questions de parler des intérêts égoïstes au détriment des intérêts du peuple Centrafricain.
Selon un analyste de la vie politique centrafricaine, la politique de la chaise vide ne constitue pas un blocage mais plutôt rend l’avenir de leurs initiateurs hypothétique. « La démocratie comme on l’attend c’est dans les urnes où le peuple s’exprime pour sanctionner les mauvais leaders. De nos jours l’opposition a peur d’aller aux élections de peur d’être sanctionnée par le peuple Centrafricain l’arbitre principal à ne pas négliger dans une démocratie. La politique de la chaise vide continue de réduire le BRDC qui n’arrive pas toujours à concevoir de bons projets de société pour l’avenir de la communauté. C’est une erreur qui rend l’avenir de celle-ci hypothétique et si l’opposition s’organisait cela lui permettait d’éviter la politique de la chaise vide », a-t-il fait savoir.
Pour mémoire, les membres du BRDC ont refusé de participer au référendum constitutionnel du 30 juillet 2023 qui vise à écrire une nouvelle page de l’histoire de la République Centrafricaine.
