Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 12 mars 2025—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est l’un des pays de la sous-région longtemps secoué par les crises militaro-politiques. Cependant, le gouvernement Centrafricain dans sa politique de la main tendue aux bandits armés, a su trouver des pistes de solution à travers les différents accords signés, la formation des FACA, police et gendarmerie ainsi que leurs dotations en équipement, constituant des facteurs ayant conduit à la résolution des conflits armés.
Contrairement aux agissements de certains ennemis de la paix qui critiquent les efforts déployés par les autorités compétentes à promouvoir la paix et la protection de la population civile, des efforts sont déployés pour le progrès remarquable.
L’accord de paix signé avec le retrait de certains groupes rebelles à renoncer aux hostilités pour intégrer le programme du Désarmement Démobilisation Réinsertion et le Rapatriement (DDRR), constitue un pas important dans la résolution de conflit dans le pays.
La reconstruction de l’armée à travers les processus de recrutement dans les Forces de Défense et de Sécurités (FDS), avec des formations dans les académies militaires étrangères, des stages de perfectionnement, des ateliers de formation pour le renforcement des capacités, la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la RCA, la construction et la réhabilitation des infrastructures militaires, sont quelques progrès inscrits à l’actif du régime en place dans le domaine de sécurité.
Selon le ministre conseiller et porte-parole de la présidence, la situation sécuritaire actuelle de la RCA est nettement améliorée par rapport aux époques précédentes.
« Il suffit juste de faire la comparaison entre les périodes antérieures et celles de nos jours pour constater à quel point notre pays a connu un changement dans le domaine de la sécurité. Notre armée passe de la défensive à l’offensive pour poursuivre les bandits armés qui continuent de mettre en mal la quiétude de la population civile », a fait savoir Albert Yaloké Mokpem ministre conseiller et porte-parole à la présidence de la République.
Il a par la suite montré en quoi ces progrès sécuritaires font parties des priorités du président en exercice de la CEMAC.
« Nous disposons des services de renseignements qui font du bon travail ayant conduit à des arrestations des personnes malintentionnées. Toutes ces avancées sont inscrites dans le cahier de charge du président Touadera qui s’engage à protéger sa population et assurer la sécurité du pays », a-t-il ajouté.
En dehors de la prouesse de l’armée nationale grâce au Plan National de la Défense (PND), il y a également des nouveaux accords de coopération de défense que la RCA a signé avec le Cameroun, le Tchad et autres pays de la sous-région.
Ces conventions ont permis l’arrestation et l’extradition de certains bandits armés qui fuyaient les représailles des Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour trouver refuge à Ndjamena.
Aujourd’hui, grâce à la restauration de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, plusieurs bailleurs ne cessent de frapper à la porte de la Centrafriique pour des projets d’investissements. Les Centrafricains peuvent quitter une autre localité pour se rendre dans une autre sans avoir la peur au ventre.