Par Eric NGABA
Bangui 23/10/17 (www.ndjonisango.net): Le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra, s’est présenté depuis 19 octobre 2017, à l’Assemblée nationale centrafricaine pour présenter aux députés le projet de loi de finances 2018.Ceci conformément à la loi fondamentale qui lui recommande de soumettre cette loi à l’appréciation des élus du peuple centrafricain.
Le projet de loi de finances 2018 a été soumis le jeudi dernier à l’appréciation des es élus du peuple, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le budget se présente comme un budget de rupture qui marque un retour à la réalité budgétaire.
Pour ce fait, les recettes d’ordre seront éliminées, un effort sera fait pour intégrer les dépenses extra-budgétaires, tandis que le compte unique du trésor sera consolidé. Ce qui permettra de désigner les agents du trésor auprès des structures qui génèrent des fonds échappant au trésor, de surcroît l’instauration de l’agence centrale comptable du Trésor.
« Le projet de loi de finances pour 2018 traduit les ambitions du gouvernement que dirige le Professeur Mathieu Simplice Sarandji sous la houlette du Chef de l’Etat le Professeur Faustin Archange Touadéra de relancer l’économie centrafricaine. Dans un contexte de redressement des finances publiques voulu par le Président de la République, la priorité est donnée à la mobilisation des ressources domestiques, à la centralisation des recettes de l’Etat, à la bonne exécution des dépenses pour accorder une place prépondérante aux investissements et aux dépenses sociales », a expliqué Henri-Marie Dondra, ministre des finances et du budget .
Les ressources totales du budget 2018 s’élèvent à 161 milliards FCFA contre 203 milliards FCFA en 2017. D’après le ministre Dondra, cet écart est dû à l’élimination des recettes d’ordre dans le budget 2018.
Ce projet de loi qui devrait en principe être présenté devant les députés en mois de septembre, selon le délai constitutionnel, a connu un léger retard suite au remaniement du gouvernement, à en croire le ministre des finances qui justifie les raison de ce léger retard.
Le temps pour le département des finances et du budget, de prendre en compte non seulement les propositions des autres ministères augmentant l’effectif du gouvernement de 23 à 34 soit une augmentation de 67,6%, mais aussi les propositions du fonds monétaire international.
A l’ouverture des travaux par le Président de l’Assemblée nationale, Abdoul Karim Meckassoua, le ministre Dondra a, dans son exorde, expliqué aux députés les raisons de ce léger retard en considération du délai constitutionnel.
La présentation de ce projet de loi de finances 2018 a laissé l’occasion aux députés d’en faire un débat de recadrage dans les jours qui suivent.
L’auteur de l’article :
Erick NGABA est ressortissant du Département des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bangui où il a obtenu sa licence professionnelle en Journalisme. Free-lance pour plusieurs agences presses internationales, il est le Directeur de Publication et Webmaster de ce site d’information www.ndjonisango.net. Courrier : doctarngaba@gmail.com , +236 72614325