Par Socrate FIBANGA
Bangui 26 avril 2025-(Ndjoni Sango) : Selon des informations en provenance d’une source bien renseignée au sein de MINUSCA, le chef du bureau de l’engagement communautaire, Laurent Guépin utiliserait les ressources notamment financières de la mission qui doit servir à ramener la paix en Centrafrique à des fins de désinformation à travers un réseau occulte qu’il a mis en place.
Si le retour de la paix en Centrafrique reste une préoccupation de 1er ordre pour les autorités et le peuple centrafricains, cela est sans doute dû aux actions subversives de certains fonctionnaires de la MINUSCA qui utilise les moyens de la mission pour servir des agendas cachés et des intérêts des ennemis des Centrafricains. De nombreux rapports et faits irréfutables témoignent clairement à cet effet et les Centrafricains aujourd’hui doivent le savoir.
Tel est le cas du sulfureux Laurent Guépin, le responsable de l’engagement communautaire de l’institution onusienne qui se sert depuis des années du budget alloué à la protection civile et au dialogue pour financer des campagnes de désinformations. Il a mis en place un réseau occulte qui fonctionne bien grâce à l’argent destiné à financer la paix pour fabriquer des mensonges qui vont dans le sens de dénigrer l’armée et les autorités centrafricaines.
Au lieu d’entrer en contact avec les populations pour nouer un véritable dialogue avec elles, Guépin se sert d’informateurs qu’il choisit et qui vivent près des bases militaires de la MINUSCA, ceux-ci sont le plus souvent affiliés à des réseaux criminels. Il les paie pour produire des témoignages et des récits mensongers pour accuser régulièrement les FACA et leurs alliés de violation tout en minimisant les graves crimes que commettent les groupes armés.
« C’est une machine à désinformation : Guépin et son équipe achètent des témoignages qui criminalisent les autorités locales et leurs partenaires. L’objectif est de justifier le maintien de la mission en créant l’illusion d’une instabilité permanente » rapporte une source anonyme au sein de la MINUSCA.
Laurent Guépin s’est servi de sa position pour absorber de grosse part du montant de financement de la MINUSCA car bien que de nombreuses coupes budgétaires et de licenciement aient été effectués, les dépenses pour les affaires civiles augmentent de façon opaque. En 2025, plus de 150millions de dollars ont été alloués au département de la protection civile, suscitant de nombreuses réactions.
Selon des documents, 60% de ces fonds ont été utilisés à travers des intermédiaires locaux en lien avec des réseaux douteux qui alimentent la crise en RCA. Les détails de l’utilisation de ces fonds sont aussi tenus secrets, classifiés ce qui porterait à faire légitimement à des pratiques de détournement au sein de l’institution.
De nombreux incidents prouvent à suffisance comment ces fonds servent à fabriquer des crises par Guépin qui paie des informateurs qui se chargent des monter des mises en scène avec pour but d’incriminer les FACA et leurs alliés selon des témoignages rapportés par des civils et des sources sécuritaires.
Le bureau dirigé par ce subversif utilise des méthodes qui s’apparentent à celle de certains médias spécialisés dans la manipulation et la désinformation qui consiste à diffuser des récits anonymes, à donner la priorité aux émotions plutôt qu’aux preuves comme récemment où un rapport de la MINUSCA accuse faussement les FDS nationales d’exécutions extrajudiciaires.
Les enquêtes indépendantes effectuées à la suite révèleront qu’il s’agit des combattants armés que les FACA ont éliminés. Eu égard aux agissements pervers de Laurent Guérin, le peuple centrafricain tout en le dénonçant se demande pourquoi l’ONU reste silencieuse. Les autorités ont dénoncé à maintes reprises ces pratiques mais l’ONU ne se limite qu’à des démentis protocolaires.
Les campagnes de désinformation entretenues par les fonctionnaires de la MINUSCA ciblent délibérément les partenaires stratégiques de la RCA pour affaiblir sa souveraineté et justifier la présence de la MINUSCA pour qu’elle prolonge son mandat chaque année. C’est à dessein caché que l’ONU ne réagit pas aux accusations portées contre son personnel en RCA.
Un autre aspect qui attire l’attention est que la MINUSCA qui réduit considérablement ses activités humanitaires par faute de financement fait preuve d’opacité avec les millions de dollars qui sont dépensés sans transparence. Il parait vraiment judicieux que les autorités et l’ONU fassent un audit indépendant de cette mission sinon, elle risque de devenir un outil de déstabilisation de la sous-région.
