RCA : « Ensemble nous pouvons éliminer le paludisme en tant que problème de santé majeure », Pierre Somsé

0
11
Centrafrique-Pierre-Somsé-Ndjoni-Sango
Pierre Somsé, ministre centrafricain de la santé publique@photo Erick NGABA

Par Alfred RONYS YEMETCHIPA

Bangui 25 avril 2025 –(Ndjoni Sango) : Le gouvernement par l’entremise du chef du département de la santé et de la population réitère son engagement à l’occasion de la célébration  de la journée mondiale du paludisme ce vendredi 25 avril 2025,  à poursuivre la lutte contre ce fléau à transmission haute et instable en  République Centrafricaine. Une situation qui appelle à l’union car ensemble nous pouvons éliminer le paludisme en tant que problème de santé majeure.

En effet, le gouvernement s’inscrit dans une logique de prévention prenant des initiatives  pour faire échec au pire. A en croire le ministre de la santé et de la population, Pierre Somsé, la République Centrafricaine n’est pas épargnée face à la dangerosité d’infection palustre.

« Journée instituée par l’assemblée mondiale de la santé  pour sensibiliser le public et faire un plaidoyer en faveur de l’engagement politique, de l’investissement financier, ainsi que l’engagement communautaire en vue de la réalisation des objectifs des contrôles et d’élimination du paludisme comme problème majeur de santé publique. L’OMS estime qu’il y a  deux cent quarante –neuf millions  (249.000.000)  des cas et six cent huit (608. 000) décès dus  au paludisme et avec 94% des cas survenant en Afrique. La République Centrafricaine faisant partie des pays Africains à transmission haute et instable, avec plus  104 pour 1000 habitants, de telle sorte que la totalité de la population centrafricaine est à risque d’infection palustre. Chaque année le paludisme fait des ravages et touche particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et endeuille les familles », a déclaré le ministre

Allant plus loin dans sa déclaration celui-ci formule un plaidoyer à l’endroit des autorités et ses partenaires dans la mise en place d’un système de santé solide.

 « La perte d’une fille à cause du paludisme est une perte qui nous concerne tous. Cette perte est inacceptable car ensemble nous pouvons éliminer le paludisme en tant que  problème de santé majeure pour parvenir à un Centrafrique sans paludisme il faudra réinvestir dans des interventions et prouver les acquis et relever les nouveaux défis à venir  et augmenter le financement de la lutte contre le paludisme et mettre en place un système de santé solide », a-t-il ajouté

II convient de rappeler que c’est autour du  thème « Réinvestir, ré imaginer et raviver nos efforts communs  pour mettre fin au  paludisme »  que les nations du monde célèbre cette  journée internationale du paludisme.