Par Marly Pala
Bangui 22 juillet 2025—(Ndjoni Sango) : Bossangoa est l’une des sous-préfectures secouées par les crises militaro-politiques qui avaient eu lieu en République centrafricaine. Elle connaît progressivement la quiétude aujourd’hui grâce au déploiement des forces de défense et de sécurité et celles de la MINUSCA qui avec les patrouilles de routine effectuées conjointement entre les FSI et UNPOL, les populations se disent satisfaites et rassurées. Propos recueillis lors d’un voyage de presse effectué par la rédaction de Ndjoni Sango dans la localité.
Située dans la région de Yadé, la ville de Bossangoa compte plus de 117.248 habitants. Ceci après le retour progressif de la paix et de l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République centrafricaine après plusieurs années de crises sécuritaires que ce pays ait connu.
Ce retour de la paix et du vivre ensemble se caractérise par le retour de l’autorité de l’Etat, la présence des forces de défense et de sécurité et de leurs alliés russes, mais également des forces de la MINUSCA.
Cette présence avec des patrouilles mixtes effectuées quotidiennement dans ladite ville et ses périphéries par les FSI et UNPOL rassurent la population comme a témoigné Lucien Ngombé, chef du village Ngombé situé dans la sous-préfecture de Bossangoa.
« Il y a quelques années en arrière, notre quotidien était rempli que de frayeur due à la présence des groupes armés qui sévissent et sèment la panique au sein de la population. Mais grâce aux accords signés entre le gouvernement et certains groupes armés, nous avons connu la quiétude. Et aujourd’hui grâce à la présence de nos forces de défense et de sécurité et celles de la MINUSCA, nous connaissons la libre circulation des personnes et des biens, ce qui a permis que nous menions librement nos activités champêtres et nous effectuions nos déplacements. Nous remercions vivement ces mécanismes et demandons au gouvernement de doubler le déploiement des forces et à la MINUSCA de continuer à effectuer ces patrouilles pour que la paix puisse véritablement revenir dans Bossangoa en particulier et dans l’Ouham en général », a-t-il témoigné.
Il est à noter que la ville de Bossangoa est l’une des villes qui ont connu des hostilités ayant entraîné le déplacement des milliers de personnes. Ces mécanismes de déploiement des forces de défense et de sécurité et l’étroite collaboration entre ces dernières et celles de la MINUSCA sont des facteurs qui permettent la quiétude parmi la population.