Par Erick NGABA
Bangui 28 juillet 2025—(Ndjoni Sango) : Lors de sa visite officielle en Italie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a tenté une nouvelle opération de communication diplomatique qui s’est rapidement retournée contre lui.
En affirmant que l’Italie et l’Algérie auraient « réaffirmé leur soutien commun » aux séparatistes du Polisario, le chef de l’État algérien a avancé une déclaration qui ne repose sur aucune base officielle.
Une déclaration contredite par Rome
La réaction italienne n’a pas tardé. La cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a fermement rectifié les propos de son homologue algérien, précisant que la question du Sahara n’avait pas été abordée en ces termes.
Le communiqué conjoint publié à l’issue de la rencontre confirme cette version: aucun soutien au Polisario n’y est mentionné. Le texte se contente de rappeler l’attachement des deux pays à une solution politique mutuellement acceptable, sous l’égide exclusive des Nations Unies, en ligne avec la position de principe du Maroc.
Une méthode déjà éprouvée et démentie
Cette nouvelle tentative d’instrumentalisation de partenaires étrangers n’est pas une première. En juin dernier, Alger avait prétendu que le Rwanda soutenait sa position sur le Sahara.
Les autorités rwandaises avaient immédiatement démenti toute prise de position favorable aux thèses algériennes, révélant une stratégie de désinformation diplomatique désormais récurrente.
Une diplomatie algérienne en perte de repères
Ces mises en scène répétées traduisent une volonté manifeste de nuire au Maroc et de semer le doute dans une région sahélo-saharienne déjà fragilisée par le terrorisme, l’instabilité politique et le séparatisme. Mais en recourant à la manipulation, Alger ne fait qui miner sa propre crédibilité sur la scène internationale.
Au lieu de s’accrocher à des récits inventés, l’Algérie gagnerait à rejoindre de manière constructive le processus onusien et à reconnaître la pertinence du plan d’autonomie marocain, qualifié de sérieux, crédible et réaliste par une large majorité d’acteurs internationaux.
L’aveu d’un isolement
La démarche de Tebboune en Italie illustre davantage le désarroi d’une diplomatie algérienne à bout d’arguments. Elle oscille entre contradictions, inventions et surenchères rhétoriques, sans offrir d’alternative crédible.
Cette posture traduit surtout l’isolement croissant d’Alger sur le plan régional et international, alors que le consensus en faveur de la solution d’autonomie proposée par le Maroc se consolide chaque jour un peu plus.
