Japon–Maroc: Tokyo réaffirme sa position en faveur du Sahara marocain

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Par Erick NGABA

Bangui 22 aout 2O25—(Ndjoni Sango): Lors de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), tenue à Yokohama, le gouvernement japonais a réaffirmé sa non-reconnaissance de l’entité séparatiste autoproclamée « rasd ».

C’est une décision qui marque un revers diplomatique significatif pour l’Algérie et le Polisario, qui tentaient d’imposer leur présence à ce forum dédié exclusivement au développement africain.

Malgré les efforts de l’Algérie pour instrumentaliser la TICAD, les représentants du Polisario ont été marginalisés. Le Japon, hôte et organisateur, n’a adressé aucune invitation officielle et a souligné que leur présence n’était due qu’à leur appartenance marginale à l’Union africaine.

Cette position claire s’inscrit dans la continuité de la diplomatie japonaise, qui n’a jamais reconnu la prétendue « rasd » ni permis son intégration officielle dans les travaux de la TICAD.

À trois reprises en deux jours, Tokyo a rappelé son attachement à cette ligne diplomatique. Le ministre japonais des affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a déclaré que « la présence d’une entité non reconnue par le Japon ne saurait affecter sa position sur son statut ».

Cette position marque un isolement croissant du Polisario, car les séparatistes ont subi une mise à l’écart nette par l’absence d’accréditation, non-reconnaissance de leurs documents de voyage et aucun traitement protocolaire.

Par ailleurs, 18 pays africains ont exprimé officiellement leur désapprobation, estimant que la participation de la « rasd » allait à l’encontre de l’esprit et des objectifs de la TICAD.

En tentant de politiser un espace consacré au développement, l’Algérie et le Polisario se sont heurtés à une désapprobation collective. Leur stratégie a été déjouée, mettant en lumière leur isolement croissant sur la scène internationale.

À l’inverse, le Maroc a vu sa position confortée. Le soutien explicite du Japon, ajouté à l’adhésion grandissante des grandes puissances au plan d’autonomie marocain, confirme la dynamique favorable à Rabat.