Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 22 septembre 2025—(Ndjoni Sango) : En République centrafricaine, de nombreux enfants vivent aujourd’hui dans une situation de grande précarité après avoir perdu un ou leurs deux parents, notamment à cause du VIH/Sida, de maladies précoces ou encore des conflits armés. Ces enfants vulnérables, souvent livrés à eux-mêmes, subissent de plein fouet la stigmatisation, la discrimination et l’exclusion sociale, rendant leur avenir incertain.
Selon des estimations, près de 15 000 enfants dans le pays seraient orphelins suite à ces tragédies. Leur prise en charge reste un défi majeur pour la Centrafrique, où les moyens de protection sociale sont limités.
Privés de soutien, beaucoup d’entre eux deviennent des proies faciles pour la délinquance, la prostitution ou encore la consommation de drogue.
« Réinsérer ces enfants dans la société est indispensable pour leur offrir une alternative et briser ce cercle de vulnérabilité », rappellent plusieurs acteurs sociaux.
Face à ce constat, il est urgent de mettre en place des programmes adaptés d’accompagnement afin de leur assurer un avenir meilleur. Cela passe par la lutte contre la pauvreté et le VIH/Sida, le soutien global aux familles et communautés qui accueillent ces enfants,
Les efforts doivent inclure la santé, l’éducation, l’alimentation et la protection, souvent assurés par les ONG et les agences spécialisées telles que l’UNICEF.
Le soutien à l’éducation reste l’un des piliers essentiels : mise en place d’espaces éducatifs, organisation de cours de soutien scolaire, promotion de la formation professionnelle et encouragement à l’entrepreneuriat.
En République centrafricaine, protéger les enfants vulnérables ne se limite pas à une assistance ponctuelle, mais constitue un investissement pour l’avenir du pays.
