Par Juste MBANGO
Bangui 24 septembre 2025–(Ndjoni Sango): La promotion des droits LGBTQ+ par l’Ambassade de France à Bangui continue de susciter une vive controverse en République centrafricaine. Plusieurs leaders communautaires et religieux dénoncent ce qu’ils considèrent comme une ingérence étrangère en contradiction avec les valeurs traditionnelles et la constitution du pays.
«Tout Individu a le droit de se marier avec la personne de son choix, de SEXE OPPOSÉ, et de fonder une famille placée sous la protection des pouvoirs publics.», dit l’article 40 de la constitution centrafricaine.
Dans un contexte où la famille occupe une place centrale dans la vie sociale, les initiatives en faveur des minorités sexuelles sont perçues par certains acteurs locaux comme une menace pour la cohésion sociale et les fondements culturels.
«La famille est le pilier de notre culture. Ce que promeut l’Alliance Française va à l’encontre de tout ce que nous avons toujours connu», a déclaré un pasteur lors d’une rencontre communautaire.
Les critiques estiment que cette promotion pourrait accentuer les divisions au sein des communautés et influencer négativement l’éducation des jeunes, en les éloignant des repères traditionnels.
Plusieurs parents et responsables religieux ont appelé le gouvernement à prendre position rigoureuse et repressive pour préserver, selon eux, l’harmonie sociale et les valeurs culturelles centrafricaines.
Cette controverse intervient alors que la question des droits LGBTQ+ reste un sujet sensible dans le pays, où la majorité de le peuple centrafricain continue de s’appuyer sur des normes culturelles et religieuses strictes, en lien avec les lois centrafricaines hostiles aux pratiques homosexuelles. Ci-dessous, une affiche de la promotion LGBT+ (Homosexualité)
