Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 30 septembre 2025 —(Ndjoni Sango): L’ONG Internationale COHEB a organisé, vendredi 26 septembre 2025 à l’hôtel Kitika, la cérémonie officielle de lancement de la composante 2 du Projet Sédouti.
Cette phase s’inscrit dans la continuité des actions visant la réintégration socio-économique des ex-combattants à Bambari, Mobaye et Bangassou, avec l’appui technique et financier du PNUD, de l’OIM, d’ONU-Femmes et du PBF.
Le Projet Sédouti, intitulé « Amélioration de l’environnement sécuritaire et consolidation de la paix par la réintégration à base communautaire des ex-combattants en Centrafrique » est structuré en trois phases.
La première phase portait sur la formation professionnelle, la prévention des conflits, la resocialisation et l’accompagnement psychosocial. La deuxième phase, officiellement présentée, concerne la fourniture d’actifs productifs, la promotion des activités génératrices de revenus (AGR), l’épargne et des formations ciblées.
Intervenant à cette occasion, le préfet de la Ouaka, Victor-De-Pascal Ouiabona Yankom-Bona, a rappelé le rôle joué par COHEB dans les zones affectées par les conflits.
« La préfecture de la Basse-Kotto a traversé des moments particulièrement sombres. Durant ces périodes, COHEB a mené plusieurs activités de soutien. L’identification des bénéficiaires – ex-combattants, personnes vulnérables et jeunes à risque, a été confiée à un comité mis en place à cet effet », a-t-il expliqué.
De son côté, le directeur-pays de COHEB Internationale, Simon-Pierre Lectua, a souligné l’importance de cette étape pour l’avenir des bénéficiaires.
«L’objectif est de permettre aux ex-combattants de retrouver des opportunités économiques afin de relancer leur vie. La première composante ciblait surtout l’accompagnement psychosocial et l’intégration communautaire. Cette deuxième phase vise spécifiquement l’autonomisation économique et la création d’activités génératrices de revenus », a-t-il indiqué.
À travers ce projet, COHEB encourage les bénéficiaires à développer des initiatives individuelles, mais surtout collectives, afin de renforcer la cohésion sociale et de contribuer à une paix durable en République centrafricaine.