Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 1er octobre 2025 – (Ndjoni Sango) : Alors que la journée internationale du café du 1er octobre 2025 est une occasion pour promouvoir et célébrer le café en tant que boisson, tandis que la capitale Bangui fait face à un phénomène de café toxique colporté par des commerces ambulants. Une situation qui met la santé publique en danger interpelle les autorités à la vigilance en vue de préserver la santé de la population.
De nombreuses femmes dans la situation de vulnérabilité se livrent à ces commerces du café en poudre pour soutenir les chefs de ménages et subvenir aux besoins de leur famille. Une situation d’ailleurs salutaire pour lutter contre la pauvreté et barrer la route à la mendicité pour participer au développement du pays.
Malheureusement, force est de constater que ces commerces prennent une tournure au fil de temps du fait de mauvais comportements où le vrai café est mélangé avec de graines de maïs pour augmenter la quantité et se faire beaucoup l’argent.
Une situation aussi inquiétante qui met la santé publique en danger du fait de l’amour aggravé de l’argent pour conduire des Centrafricain un à un dans la tombe dans une société fragilisée par des crises à répétition où les autorités ne se lassent à chercher des voies et moyens pour son relèvement.
Pour Antony Birago c’est inadmissible ces comportements indécents qui vont à l’encontre de la loi de la République.
« Notre pays est un pays de droit et il y a la loi pour tous et, tout le monde doit se conformer à ces règlements pour ne pas être en conflit à ceux-ci. En Centrafrique comme ailleurs le café transformé a une couleur tirée sur le marron et surtout avec un goût aromatisé. L’on ne peut pas imaginer un seul instant où le café devient noir susceptible de déposer une tâche noire sur langue avec des goûts bizarres et pire donne de la nausée après avoir bu. Une situation qui interpelle les services sanitaires à l’action », a-t-il déploré
Bien que de bonne qualité de café se vende dans la quasi-totalité des magasins de la place, certains de préférence achètent chez ces commerces ambulants. Une situation difficile à éradiquer mais appelle à une grande sensibilisation pour pousser la population à une prise de conscience en vue de réduire la fréquence et préserver la santé de la population.
