
Par Marly Pala
Bangui 7 novembre 2025—(Ndjoni Sango). Après trois jours de formation initiée par la division des droits de l’Homme de la MINUSCA sur le monitoring et reporting des rapports, les membres reçoivent leurs certificats de fin de formation. LA remise du parchemin a eu lieu le jeudi 6 novembre dans la salle de conférence de l’hôtel La Couronne à Bangui.
La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés fondamentales travaille sur la situation des droits humains en République centrafricaine. Ainsi, il faut renforcer les capacités des membres travaillant auprès de cette entité à pouvoir bien dresser les rapports sur la situation des droits humains afin de permettre aux différents acteurs et autorités à pouvoir trouver des solutions idoines.
Pour cela, une priorité est mise sur la formation des membres de cette entité sur le monitoring et le reporting afin de répertorier et dresser les rapports sur la situation des droits.
C’est ainsi que la division des droits de l’Homme de la MINUSCA qui travaille sur plusieurs domaines avec ladite entité, a initié cet atelier visant le renforcement des capacités des membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales.
Une satisfaction pour Annick Claudia Dongoïda, vice-présidente de la CNDHLF, qui apprécie cette initiative et affirme qu’elle et les autres membres sont en mesure de faire leur travail en toute aisance.
« Je voudrai d’abord au nom de la CNDHLF, présenter notre gratitude à l’endroit de la division des droits de l’Homme de la MINUSCA qui nous a apporté ses appuis multiples, ceci après l’organisation d’une série de formations à l’endroit des cadres et membres de ladite commission. Et après cette formation, je peux affirmer avec conviction que nous sommes en mesures de faire le travail, celui de répertorier, documenter et rapporter la situation des droits de l’Homme sur toute l’étendue du territoire de notre pays afin de permettre à nos autorités de trouver de solutions adéquates pour remédier à ce problème qui gangrène notre pays », a-t-elle fait savoir.
Ce renforcement des capacités sur le monitoring et le reporting vient trois semaines après la revue des documents de travail et la stratégie de mobilisation des ressources pour les activités. Ce qui va permettre aux acteurs des droits humains outillés de mener à bien les missions qui leurs sont assignées.








































