Par Juste MBANGO
Bangui 10 novembre 2025 — Le chef rebelle Armel Mingatouloum Sayo, leader rebelle, a été présenté ce matin du lundi 10 novembre au Doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Bangui pour la suite de sa procédure judiciaire.
Cette présentation marque une étape décisive dans le traitement d’un dossier emblématique des efforts du gouvernement centrafricain pour rétablir la justice et la stabilité dans le pays.
En le voyant comme le témoignent les images illustrées, Armel Sayo est en bonne santé apparente, contredisant ainsi les rumeurs persistantes sur une prétendue dégradation de son état physique.
Selon plusieurs sources proches du dossier, le détenu bénéficie d’un traitement conforme aux normes des droits de l’homme, les conditions de sa détention répondant aux exigences légales en vigueur.
Accompagné de son avocat, Sayo a été conduit sous haute surveillance policière jusqu’au tribunal, où il a été entendu par le Doyen des juges d’instruction dans le cadre d’un contrôle judiciaire strict.
Les accusations portées contre Armel Sayo sont particulièrement graves.
Le chef rebelle est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, rébellion armée, mais aussi crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Ces accusations font suite à une enquête approfondie menée conjointement par la police nationale et les services de renseignement, dans le cadre de la lutte contre les groupes rebelles responsables d’actes de déstabilisation.
Cette présentation devant le juge illustre la volonté du gouvernement centrafricain de faire respecter la loi et de renforcer la lutte contre l’impunité.
« Cette procédure démontre que la République centrafricaine dispose d’un appareil judiciaire opérationnel et indépendant, capable de juger même les figures les plus influentes des rébellions», a confié une source proche du parquet.
L’affaire Sayo, au-delà de son aspect pénal, revêt une dimension politique et symbolique importante. Elle envoie un message clair à l’ensemble des acteurs armés : nul n’est au-dessus de la loi, et les crimes commis contre la population ne resteront pas impunis.
La présentation d’Armel Mingatouloum Sayo devant le juge d’instruction confirme la détermination du gouvernement et de la justice centrafricaine à faire triompher la vérité et à protéger la paix retrouvée après des années de crises récurrentes.









































