Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 13 novembre 2025 – (Ndjoni Sango) : Face à la montée de la désinformation et de ses effets dévastateurs sur les questions liées au genre, Centrafrique Check a organisé, le mercredi 12 novembre 2025, un café-média à l’AGETIP-CAF, placé sous le thème : « Les pistes de solutions face à la désinformation basée sur le genre ».
L’objectif de cet événement était d’identifier collectivement des solutions concrètes et durables pour contrer la désinformation fondée sur le genre et promouvoir une communication responsable, inclusive et sensible aux questions de genre.
Ce café-média a offert un cadre d’échanges constructif réunissant des femmes journalistes, des leaders féminins et jeunes filles de la société civile, ainsi que des représentantes d’associations politiques et communautaires.
L’idée, selon les organisateurs, est de créer un effet multiplicateur, où les participantes mieux informées pourront, à leur tour, sensibiliser et former d’autres femmes n’ayant pas encore accès à ces discussions.
Les discussions ont été structurées autour de trois exposés principaux dont « Le rôle des leaders femmes et filles dans la prévention de la désinformation basée sur le genre », présenté par Sylvie Dokodekpon ; « L’engagement des femmes dans le processus démocratique en Centrafrique », animé par Isabelle Vakat, Haute Conseillère ; et « La désinformation en matière de genre et les mécanismes de vérification », développé par Jonathan Mosseavo.
La désinformation, qu’elle soit volontaire ou non, désigne la diffusion de fausses informations. Lorsqu’elle touche les questions liées au genre, ses conséquences deviennent particulièrement préoccupantes. Car, elle alimente les stéréotypes, les discours de haine et les rumeurs sexistes, décourage la participation des femmes à la vie publique et met parfois leur sécurité en péril.
Ce café-média s’inscrit ainsi dans une dynamique plus large de lutte contre la désinformation et la manipulation de l’opinion publique, tout en renforçant la résilience des femmes et des médias face à ce fléau croissant dans le contexte électoral et social centrafricain.
